Une étude menée conjointement par des chercheurs de l’université d’Arizona et par l’observatoire de Paris avec le télescope spatial Hubble a permis d’étudier en détail l’atmosphère d’une planète extrasolaire. Cette "Jupiter chaude" gravite si proche de son étoile que la couche supérieure de son atmosphère s’évapore dans l’Espace à la vitesse de 10.000 tonnes par seconde, créant une queue dans le sillage de la planète, à l’image de celle d’une comète. Des traces d’oxygène, de sodium, de carbone et d’hydrogène ont de plus été détectées grâce à l’analyse de la lumière traversant les différentes couches atmosphériques de la planète lorsque celle-ci passe devant son étoile.
D’autres études menées dans l’infrarouge avec le télescope spatial Spitzer ont également permis d’observer le rayonnement des différents gaz qui l’entourent. Sur les 200 planètes extrasolaires découvertes jusqu’à lors, environ 10 à 15% sont des "Jupiter chaudes" et notre propre galaxie pourrait en héberger plusieurs milliards.
Source :
SpaceDaily.com 01/02/07
https://www.spacedaily.com/reports/Hubble_Probes_Layer_Cake_Structure_Of_Extra_Solar_Gas_Giant_Atmosphere_999.html
Rédacteur :
Jean-Jacques Tortora [email protected] – Timothee Verwaerde [email protected] – Noëlle Miliard [email protected]