Après un voyage de sept ans et d’environ cinq milliards de kilomètres dans le système solaire, la sonde Stardust a ramené sur Terre une précieuse cargaison de un à quelques milligrammes de poussières interstellaires et cométaires. Cette mission est un grand succès pour le Jet Propulsion Laboratory et le maître d’oeuvre Lockheed Martin. La phase de rentrée atmosphérique de la capsule, très délicate sur le plan technique, a porté l’engin à une vitesse maximale de 47.000 kilomètres par heure et le bouclier thermique à 2700 degrés. Un travail minutieux d’analyse des poussières cosmiques va maintenant débuter : au centre spatial de Houston, elles seront extraites de l’aérogel mis au point pour les récolter sans les endommager. Les particules seront ensuite transmises à une vingtaine d’instituts scientifiques dans le monde pour des études préliminaires. Neuf laboratoires français, dont le muséum d’histoire naturelle de Paris, participeront à l’analyse.
Source :
– NASA – 15/01/2006
– Le Monde – 17/01/2006
– Le Figaro – 16/01/2006
– https://www.spaceref.com/news/viewpr.html?pid=18748
Rédacteur :
Jean-Jacques Tortora, [email protected]
Noëlle Miliard, [email protected]
Clémence LeFevre, [email protected]