Décembre – janvier : évènements. Célébration du cinquième anniversaire de l’accord de Paris sur le climat

La célébration du 5ème anniversaire de l’Accord de Paris est marqué par l’organisation de plusieurs évènements auxquels la Mission pour la Science et la Technologie est étroitement associée, tant à Washington que dans les consulats généraux de France aux Etats-Unis. Voici ci-dessous les principaux.
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Washington

7 décembre 2020 – « Carribean Maritime Economies : climate and biodiversity challenges »

Un webinaire organisé conjointement par la Mission Permanente de la France auprès de l’Organisation des Etats d’Amériques et le Service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France a réuni des scientifiques et personnalités politiques de France (Ifremer), des Etats-Unis (University of Miami), du Costa Rica (Ministre de l’environnement), de la Grenade (Ambassadrice auprès de l’OEA), des représentants de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et de la BID (Banque Interaméricaine de Développement) pour échanger sur les enjeux de la région des Caraïbes, notamment en termes de biodiversité, de multiplication des ouragans, d’élévation du niveau des mers, de pollution aux plastiques etc…

Atlanta

8 décembre 2020 – Un webinaire a été organisé à l’intention de l’ensemble du réseau du Consulat Général de France à Atlanta, de la Chambre de Commerce et du Service pour la Science et la Technologie.

Le Consul Général a pu donner quelques éléments de contexte sur l’Accord de Paris avant de passer la parole à Brian C. Murray, Directeur de Duke University Energy Initiative, qui est intervenu sur le rationnel scientifique de l’Accord de Paris et le mécanisme de politique publique qui en découle. Puis Kim Cobb, professeure à l’École des sciences de la Terre et de l’atmosphère du Georgia Institute of Technology, est intervenue sur le rôle des scientifiques dans la lutte contre le changement climatique.

Boston

11 décembre 2020 – Un échange virtuel entre l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, Philippe Etienne, et Ernest Moniz, professeur au MIT et ancien Secrétaire à l’énergie (2013-2017), a été initié par le Consul général de France à Boston, avec le soutien du Service pour la Science et la Technologie.

Ils ont notamment abordé les questions climatiques ainsi que les perspectives passées et futures de l’Accord de Paris. Ernest Moniz est à l’origine de la création du MIT Energy Initiative. Il est un défenseur actif de l’Accord de Paris et promoteur du Green Real Deal, considéré comme la version « réaliste » et fondée sur la science et l’analyse du Green New Deal. La discussion était modéré par Noelle Selin, professeur associé à l’Institute for Data, Systems and Society et au Department of Earth, Atmospheric and Planetary Sciences et directrice du Technology and Policy Program du MIT. Elle est également ancienne lauréate du Fonds MIT-France (2014) sur un programme en collaboration avce la France sur le Mercyure en Antarctique.

Houston

Deux interviews avec des personnalités de la circonscription ont été réalisées. 

L’une avec la responsable de Greentown Labs, Juliana Garaizar, qui vient d’annoncer son implantation dans le nouvel incubateur E-On consacré aux Clean Tech.

L’autre avec Michelle Fehler de The Design School pour présenter le biomimétisme, une discipline entre physique, sciences de l’ingénieur, design et biologie. Michelle Fehler a évoqué quelques approches innovantes, dont certaines autour de la conception des éoliennes, ce qui pourrait intéresser des acteurs au Texas, Etat qui produit le plus d’énergie éolienne aux Etats-Unis.

Los Angeles

Plusieurs vidéos ont été réalisées pour présenter les travaux d’excellence menés par les chercheurs français et américains (Diana Liverman, Regents Professor of Geography and Development) à l’Université d’Arizona mettant en avant les partenariats forts qui lient cette université au CNRS (instituts iGlobes et Biospheres 2 notamment) sur les thématiques liées au changement climatique, à la gestion des ressources, à la résilience et l’adaptation des populations, liant sciences dures et sciences sociales. 

Depuis l’Université d’Arizona, le scientifique français Régis Ferrière et son équipe tentent de comprendre comment les écosystèmes et la société répondent au changement climatique et comment des accords internationaux comme la COP21 peuvent changer la façon dont chacun d’entre nous agit face au changement climatique !

Témoignage de Matt Petersen, CEO du LACI (Los Angeles Cleantech Incubator) dédié au développement d’une économie verte, et président du conseil d’administration du réseau américain des Climate Mayors, qui se sont tous engagés à adopter l’Accord de Paris et à atteindre les objectifs dans leurs villes.

San Francicso et Los Angeles

En collaboration avec le poste de Los Angeles, le programme « Deplastifying the Planet » de Schoolab, studio d’innovation français ayant une antenne à San Francisco, a fait l’objet d’une vidéo avec une interview du Professeur Mathieu Aguesse (et de ses étudiants) à l’université de Californie Berkeley. Après avoir rappelé les enjeux de la pollution plastique, les résultats d’un projet proposé par Faurecia et ayant impliqué des étudiants de Berkeley sur l’utilisation du plastique dans la construction d’une voiture a été exposé.

Chicago

Plusieurs portraits vidéo présentant le parcours et les thématiques d’étude et de recherche dejeunes étudiants du Midwest particulièrement actifs sur les enjeux climatiques et environnementaux ont été réalisés.

Kendall Chappell, jeune étudiante en 3ème année en Science de l’Environnement à l’Universitéde Chicago. Elle présente la notion de justice environnementale, ses enjeux et les leviers où nous pouvons agir. Elle est également membre de l’institut Paul Douglas, un think tank étudiant dans lequel elle mène une étude sur l’implémentation d’une politique de justice environnementale à l’échelle de l’état de l’Illinois.

Dylan Waldhuetter, Directeur de programme à l’Alliance for Water Stewardship North America, présente les travaux de The Water Council base à Milwaukee, Wisconsin. The Water Council est une plateforme internationale multipartite dont la mission est de mobiliser l’action sur les questions cruciales liées à l’eau à tous les niveaux. Il se concentre sur les dimensions politiques de la sécurité, de l’adaptation et de la durabilité de l’eau.

Ruby Rorty est en troisième année de licence à l’université de Chicago, où elle étudie l’économie ainsi que l’environnement et l’urbanisme. Son domaine d’intérêt est l‘impact de la pollution plastique sur la santé humaine, qui découle de sa passion pour la conservation desocéans et la solution des déchets plastiques. Au cours de cette conversation, Ruby explique que si l’action individuelle est impérative pour s’attaquer à ce problème, les entreprises ont également une responsabilité quant à leur rôle dans la production de plastique.

Michael Saïdani est un chercheur français en post-doctorat à l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign, au sein du département de Génie industriel. Ses travaux de recherche portent notamment sur la mise en œuvre des principes de l’économie circulaire. Il cherche à mesurer, améliorer et surveiller la circularité et la performance durable des systèmes industriels, y compris les produits techniques et les services connexes.

Dernier étudiant de la série d’interviews, Liang Chen, Climatologue au Prairie Research Instutite basé sur le Campus de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign nous présente ses recherches visant notamment à mettre en exergue les impacts sur le climat liés à l’utilisation des sols.

Enfin, la dernière vidéo est consacrée à une jeune startup, Gen3Bio qui développe un procédé permettant de transformer les micro-algues présentes entre-autres dans l’eau des stations d’épuration, en produits d’intérêt. Kelvin Okamoto, son PDG et fondateur nous présente plus en détail son entreprise.

 

A VENIR

Washington en janvier 2021

Le bureau de l’INRAE à Washington organisera un événement virtuel sous forme de dialogue entre le Directeur des relations internationales de l’INRAE, Jean-François Soussana et Kate Calvin, une jeune chercheuse américaine travaillant en sciences de la Terre au Joint Global Change Research Institute, issu d’un partenariat entre l’Université du Maryland et le Pacific Northwest National Laboratory. Ces deux personnalités ont collaboré au Working Group II du GIEC dans le cadre de la rédaction du rapport spécial Climate Change and Land (2019).

Un webinaire en partenariat avec le Smithsonian Institute se tiendra en janvier 2021. Il s’agira d’une rencontre virtuelle entre quatre personnalités scientifiques françaises et américaines pour débattre des changements sociétaux, économiques et culturels, nommés « changements transformateurs » nécessaires à la préservation de notre planète, en lien avec les recommandations du GIEC sur le renforcement de la réponse mondiale aux changements climatiques et aux efforts pour éradiquer la pauvreté. 

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