Des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory, ont mis au point une nouvelle technologie d’IRM qui pourrait changer radicalement l’utilisation de cette technique tant comme appareil d’examen médical que comme outil de recherche. Leur approche, fondée sur le principe de la magnétométrie optique, permet l’utilisation d’un appareil compacte, portable, relativement bon marché et silencieux.
Les techniques actuelles requièrent l’utilisation de champs magnétiques puissants afin de produire des signaux IRM détectables. S’affranchir des aimants à haut champs, encombrants, chers, et bruyants nécessite de mettre au point un système de détection plus sensible.
C’est cette voie que Pines, Budker et Xu explorent, en développant un moyen de détecter des signaux IRM très faibles: un magnétomètre atomique de haute sensibilité dont le principe est fondé sur le phénomène de rotation magnéto-optique non linéaire. Ce magnétomètre fonctionne à température ambiante, au contraire des détecteurs SQUID (Superconductivity Quantum Interference Device) qui permettent aussi de détecter de très faibles signaux IRM mais qui doivent être refroidis à une température proche du zéro absolu.
"Nous continuons à optimiser le système à la fois en sensibilité et en efficacité de détection, pour rendre la technique utilisable en microfluidique et pour des échantillons biologiques de la taille du micromètre" note Xu.
Les chercheurs souhaitent mettre au point un appareil qui soit portable et qui puisse être utilisé comme instrument de mesure analytique en continu pour le contrôle des réactions chimiques ou des procédés biologiques.
Source :
https://www.lbl.gov/Science-Articles/Archive/MSD-MRI.html
Pour en savoir plus, contacts :
– https://www.pnas.org/cgi/content/full/103/34/12668
– https://waugh.cchem.berkeley.edu/
– https://socrates.berkeley.edu/~budker/
Code brève
ADIT : 39107
Rédacteur :
Peggy Rematier, [email protected]