Inquiétudes pour assurer la continuité de l’observation des vents solaires

Depuis huit ans, le satellite scientifique de la NASA, l’ACE (Advanced Composition Explorer), observe notre étoile afin de détecter les éruptions et les vents solaires composés de particules ionisées, susceptibles d’endommager certains systèmes d’alimentation électriques sur Terre. L’ACE a déjà dépassé sa durée de vie initiale de plus de trois ans, et les analystes du milieu interplanétaire soulèvent certaines inquiétudes quant à la continuité des données dans ce domaine, lorsque la mission sera terminée. La NOAA, qui a effectué une étude auprès des utilisateurs des données fournies par l’ACE, (National Oceanic and Atmospheric Association) ne possède pas de projet destiné à prendre la relève de l’ACE, mais Lockheed Martin Space Systems et Space Services Inc. ont déjà proposé des solutions de remplacement : procéder à la construction d’un nouveau microsatellite, ou envoyer le Deep Space Climate Observatory qui est déjà développé et qui possède des instruments de mesures solaires. Cette dernière solution pourrait être adoptée avec une enveloppe budgétaire acceptable, et permettrait à la NOAA d’éviter une rupture des données dans le domaine de l’observation solaire. Joseph Kunches, responsable de la météorologie spatiale au Space Environment Center, est conscient de l’actuelle absence de satellite pouvant assurer la relève de l’ACE, et souhaite qu’une solution soit trouvée pour pallier à ce problème.

Source :

Spacenews, 17/04/06

Rédacteur :

Jean-Jacques Tortora, [email protected];
Noëlle Miliard, [email protected];
Clémence LeFevre et Timothée Verwaerde, [email protected]

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