L’imagerie spatiale épaule l’étude des zones touchées par le syndrome pulmonaire de l’hantavirus

Une équipe de scientifiques de l’Université du Kansas utilise depuis deux ans des satellites d’imagerie spatiale pour tenter d’établir une corrélation entre les changements de paysage au Paraguay, et les apparitions du syndrome pulmonaire de l’hantavirus, transmis à l’homme par les rongeurs. Ce projet d’étude d’un budget de 1,8 million de dollars a été initié par l’Institut National de la Santé et la Fondation Nationale pour la Science. Les scientifiques se basent actuellement sur les données de Landsat pour obtenir des vues globales des zones étudiées, ainsi que sur les images de Quickbird, de Spot4 et de Spot5 pour détailler ces zones et analyser les arbres et plus précisément la végétation. Si le projet se poursuit, de nouveaux instruments pourraient être utilisés comme le Radar, plus apte à sonder les zones boisées et denses prisées des rongeurs que ne le sont les systèmes optiques.

Source :

Spacenews, 08/05/06

Rédacteur :

Jean-Jacques Tortora, [email protected]
Noëlle Miliard, [email protected]
Timothée Verwaerde, [email protected]

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