Un détecteur hybride

Des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie viennent de créer un type de capteur à l’échelle nanométrique capable de détecter des substances aussi bien dans l’air que dans l’eau, pouvant même auto régénérer sa surface active après utilisation. Le dispositif, déjà à l’appellation de "nano-bouche" et de "nano-nez", se compose d’un transistor à effet de champ sous la forme d’un nanotube de carbone recouvert de brins d’ADN. La capacité du nanotube à être bon conducteur lui confère la fonction de transmetteur du signal alors que le brin d’ADN sert de détecteur des molécules spécifiques. En se fixant sur les brins d’ADN à la surface du nanotube, les molécules vont changer légèrement la charge électrique du système et modifier le signal transmis par le nanotube. Un réseau de ces capteurs pourrait détecter des molécules à un taux de 1 ppm selon les chercheurs. Efficaces aussi dans l’air que dans l’eau, les applications résultantes pourront être militaires pour la détection d’explosifs, et médicales, pour reconnaître des cellules cancéreuses. Cette recherche est financée par le DoE et la NSF.

Source :

https://www.upenn.edu/researchatpenn/article.php?978&tch

Pour en savoir plus, contacts :

– T. Charlie Johnson, Associate Professor, Dept. of Physics and Astronomy – University of Pennsylvania -3451 Walnut St., Philadelphia, PA 19104 – tél : +1 215 898 9325 – email :
[email protected]
Code brève
ADIT : 29919

Rédacteur :

Michaël Ronan Nique, [email protected]

Partager

Derniers articles dans la thématique