La conférence santé de la banque d’investissement JP Morgan, destinée à la promotion des partenariats d’investissement en biotechnologies, connaît un succès croissant cette année avec 296 présentations d’entreprises et plus de 7000 personnes y assistant.
D’après Vivek Jain, co-responsable d’investissement en santé à JP Morgan, l’augmentation de l’affluence à la conférence reflète l’importance croissante du secteur de l’industrie de santé aux Etats-Unis, à un moment où la demande d’une population vieillissante rencontre des thérapies efficaces qui commencent à émerger des nouvelles technologies.
En 2005, les financements issus de contrats de partenariat ont augmenté de 10.9 milliards de dollars en 2004 à 14.7 milliards de dollars en 2005. Ces chiffres représentent le montant maximum de financement auquel les entreprises peuvent accéder si elles atteignent tous les objectifs requis par les partenaires financiers.
Deux accords majeurs ont eu lieu cette année dans la région de la baie de San Francisco : l’achat par Amgen de la société Abgenix pour 2.2 milliards de dollars et l’offre de 5.1 milliards de dollars de Novartis sur une entreprise pionnière du secteur des biotechnologies, Chiron.
Les accords de partenariat sont devenus essentiels pour les entreprises pharmaceutiques qui cherchent à renflouer leur pipeline de médicaments potentiels.
Les grandes entreprises pharmaceutiques ont déjà conclu des accords de co-développement avec la majorité des entreprises possédant des composés en phase avancée d’études cliniques. En 2005, elles ont commencé à chercher des accords avec des entreprises de biotechnologies possédant des produits en phase moins avancée, note Steven Burill, directeur de la banque d’investissement Burrill&Co.
Ces 5 dernières années les investissements dans les industries de santé ont largement augmenté, passant de 1.000 à 2.000 milliards de dollars.
Toutefois le capital nécessaire aux entreprises de biotechnologies avant la sortie des premiers investisseurs pourrait augmenter ces prochaines années, notamment à cause d’une plus grande exigence associée aux essais cliniques sur les médicaments. Lou Bock, directeur de BA Venture Partners, note que les entreprises de biotechnologies qui avaient besoin de 30 à 40 millions de dollars avant leur introduction en bourse, ont aujourd’hui besoin de plus de 100 millions de dollars.
Selon Steven Burill, la faiblesse du marché des IPO -qui accuse une baisse de 54% en volume en 2005 par rapport à 2004- ainsi que la baisse des investissements en capital risque -de 3.7 à 3.5 millions de dollars entre 2004 et 2005- est liée au climat économique général plutôt qu’à des conditions spécifiques du secteur des biotechnologies.
Source :
https://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/c/a/2006/01/09/BUGKCGHU721.DTL
Pour en savoir plus, contacts :
https://www.burrillandco.com/burrill/pr_1136590534
Code brève
ADIT : 31595
Rédacteur :
Peggy Rematier, [email protected]