Un nouveau laboratoire franco-américain dédié à la physique du noyau atomique

Le CNRS et l’Université d’état du Michigan s’associent et créent le laboratoire Nuclear Physics and Astrophysics, un International Research Laboratory, consacré à l’étude de la physique du noyau atomique et au rôle qu’elle joue aussi bien dans les propriétés de la matière qui nous entoure que dans certains processus qui ont lieu dans les étoiles. Implanté au Facility for Rare Isotope Beams au Michigan, ce laboratoire franco-américain vient d’être créé le 18 juillet en présence de représentants du CNRS et de l’Université d’état du Michigan.
cnrs-768x355

Le 18 juillet, l’Université d’État du Michigan (MSU) et le Centre National de la R

echerche Scientifique (CNRS) ont créé le Laboratoire international de recherche en physique nucléaire et astrophysique (IRL NPA) au sein de l’Installation pour faisceaux d’isotopes rares (FRIB) de MSU. .

Loin des yeux près du cœur, les liens entre l’infiniment petit et l’infiniment grand sont étroits. En effet, les mécanismes à l’œuvre dans l’infiniment petit du noyau atomique sont étroitement liés à certains phénomènes dans l’infiniment grand, comme les collisions d’étoiles à neutrons, où des processus de nucléosynthèse des éléments lourds ont lieu.

C’est à la croisée de ces deux infinis, que le CNRS et l’Université d’état du Michigan fondent un International Research Laboratory (IRL) commun : le laboratoire Nuclear Physics and Astrophysics. Cette nouvelle structure renforce les liens déjà existants entre les scientifiques français et américains du domaine et en particulier autour du Grand accélérateur national d’ions lourds (Ganil, CNRS/CEA)1 et américains du Facility for Rare Isotope Beams (FRIB)2 , référence dans le domaine outre-Atlantique. En rassemblant leurs expertises, les scientifiques de ce nouveau laboratoire mèneront des recherches sur les noyaux exotiques, c’est-à-dire des noyaux impossibles à trouver à l’état naturel, comptant un fort excès de protons ou de neutrons, dont la durée de vie est très brève.

 Communiqué de presse par Bastien Florenty

Attaché de presse CNRS 

Partager

Derniers articles dans la thématique