Le Bureau conjoint CNRS-INRAE à Washington D.C., toujours à 100% féminin

Dans le cadre de la Journée internationale des femmes et des filles de science, la Mission pour la Science et la Technologie a décidé de mettre en avant quelques uns de ses éléments féminins. Le Bureau Amérique du Nord du CNRS, déjà entièrement composé de femmes au changement de direction en 2019, s'est associé à la représentation d'INRAE au 1er février 2020, elle aussi féminine. Cet article revient sur les actions du Bureau et les parcours de ses membres.
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Au 1er février 2021, un an après son ouverture, le Bureau conjoint CNRS-INRAE de Washington D.C., est entièrement constitué de femmes : Sylvette Tourmente, Jeanne Révil, Clémence Guiresse pour le CNRS et Juliette Paemelaere pour INRAE. Alors que le Bureau du CNRS en Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique) est présent à l’ambassade de France à Washington D.C. depuis 1984, la représentation d’INRAE pour le Canada et les Etats-Unis est nouvelle.

Qui sont les femmes au sein du bureau conjoint ?

Sylvette Tourmente, directrice du bureau depuis 2019, est chercheure CNRS en sciences de la vie. Entre 2013 et 2017, elle a été attachée scientifique à l’Ambassade de France de Budapest et Berlin, apportant sa connaissance du CNRS, de l’enseignement supérieur et de la recherche et de la diplomatie scientifique.

Jeanne Révil, chargée de mission au Bureau du CNRS depuis 2017, assure la gestion financière et administrative du bureau de Washington et de son antenne à Ottawa. Elle rédige conjointement avec le bureau INSERM, le bulletin d’information mensuel scientifique à destination des doctorants et postdorants Le Fil de Marianne. Avant de rejoindre ce poste, elle était secrétaire particulière au cabinet du Ministère  de l’enseignement supérieur et de la recherche et assistante au Service de la Formation pour les affaires comptables et financières du CNRS, après des études d’enseignement et de droit aux Etats Unis et en France respectivement, apportant son réseau, ses connaissances de l’ESR et sa capacité d’adaptation.

Clémence Guiresse, chargée de mission et représentante adjointe au Bureau du CNRS, et Juliette Paemelaere, chargée de coopération scientifique en Amérique du Nord et représentante d’INRAE, ont toutes deux été recrutées en tant que Volontaire International en Administration (VIA). Clémence est arrivée en avril 2019 et Juliette a inauguré l’ouverture de l’antenne d’INRAE en Amérique du Nord au 1er février 2020. Elles sont toutes deux diplômées d’un Master de Sciences Po Bordeaux.

Diplômée d’un Master en « Politique, Société, Communication », Clémence s’est spécialisée sur les questions de gouvernance métropolitaine. Dans le cadre d’un accord entre l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux et l’Universidad del Rosario de Bogota, elle a obtenu un double-diplôme après avoir étudié à la faculté de Sciences Politiques, Gouvernance et Relations internationales de cette université colombienne. Elle a également travaillé dans une agence de consulting colombienne, où elle a participé à une étude comparée sur les projets de renouvellement urbain durables et participatifs, conjointement au Korea Research Institute for Human Settlements. Passionnée par les questions de développement et convaincue de l’importance de la coopération internationale, elle embrasse la mission confiée par l’Etat au CNRS : faire progresser la connaissance et être utile à la société.

Juliette est diplômée d’un Master en gestion des risques dans les pays en développement, et dispose d’une double formation complémentaire Mines ParisTech-Tsinghua University en gestion de projets environnementaux à l’international. Elle dispose d’expériences au sein d’équipes Environnement et Société (E&S) chez PROPARCO, la branche dédiée au secteur privé de l’Agence Française de Développement, et au Centre d’Ingénierie Hydroélectrique d’EDF. Elle a soutenu un mémoire professionnel sur les stratégies de compensation des impacts biodiversités de grands projets d’infrastructures, et est extrêmement intéressée par les thématiques de la préservation de l’environnement et des systèmes agro-alimentaires durables, à l’échelle locale – expérience terrain en agriculture urbaine – comme au travers de la coopération internationale.

Leurs parcours montrent des appétences pour l’international, une forte capacité d’adaptation dans des environnements divers, leur maitrise de langues étrangères et leur capacité à rédiger pour transmettre.

Les activités du bureau conjoint

L’ensemble de ces compétences et expertises complémentaires, permet au bureau CNRS-INRAE de faire connaître et valoriser l’expertise du CNRS et d’INRAE, et au-delà, celle de la recherche française. En adéquation avec le caractère multidisciplinaire du CNRS, le bureau de Washington n’affiche pas de spécificité thématique mais couvre l’ensemble des domaines de recherche. Celui d’INRAE s’intéresse spécifiquement aux domaines de l’agriculture, l’alimentation, et l’environnement. Ce bureau qui constitue un relais pour les chercheurs français présents en Amérique du Nord a des missions variées, telles que représentation et promotion de l’organisme de recherche, accompagnement de délégations, développement et suivi de coopération, veille scientifique. Le bilan des actions portées sur l’année 2020 est disponible dans la newsletter MST ainsi que dans l’AdN CNRS-INRAE et sur le site https://northamerica.cnrs.fr/.

La composition de ce bureau illustre l’évolution de la représentation féminine au sein de la diplomatie scientifique. Le CNRS possède huit bureaux et une antenne CNRS dans le monde. Si leur direction a surtout été masculine, les derniers recrutements à la tête de ces bureaux ont montré une parité homme-femme.

Rédactrice : Juliette Paemelaere, Chargée de coopération scientifique INRAE, [email protected]

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