L’étude d’un mutant d’Arabidopsis caractérisé par une altération des cires de la cuticule et par un développement anormal des embryons a conduit à la découverte d’un nouveau gène, appelé Resurrection1 (RST1) par une équipe de chercheur de l’Université de Purdue (Indiana). La plante portant une mutation de RST1 ne se développe pas bien, flétrit très rapidement et apparaît très vite comme morte ; mais après quelques temps, de nouvelles pousses réapparaissent. Ce mutant donne beaucoup de graines non viables avec des embryons avortés contenant seulement 34% de la teneur normale en lipides. Par rapport à d’autres mutants, ce qui est intéressant c’est que toutes les graines n’avortent pas : autrement dit le gène RST1 n’est pas indispensable au développement des graines. La découverte de ce gène a permis de mettre en évidence une liaison génétique encore inconnue entre le développement des lipides et le développement de l’embryon chez les plantes. Cette découverte pourrait permettre aux scientifiques de contrôler l’avortement des embryons et donc d’augmenter les rendements en particulier en situation de stress environnemental.
Source :
https://www.plantphysiol.org/cgi/content/abstract/139/2/909
Rédacteur :
Claire Notin, [email protected]