Chères lectrices, Chers lecteurs
J’ai le plaisir d’ouvrir ce nouveau numéro de notre newsletter qui met en lumière une série d’évènements et d’annonces scientifiques dans les domaines de l’environnement, de la santé, sans oublier bien évidemment les innovations dans le sport de compétition. En cette fin Juillet, avec l’ouverture des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, vous y découvrirez deux articles sur le lien entre ‘Science et Sport”, le premier sur l’impact de l’Intelligence Artificielle (IA), de la réalité virtuelle (RV) qui permettent aujourd’hui aux champions de s’entrainer dans des environnements plus réalistes et le deuxième sur les progrès de médecine du sport dans la préparation des athlètes avec un focus sur la femme athlète.
Cette newsletter vous invite également à découvrir les avancées scientifiques qui cherchent à réduire notre empreinte carbone tout en proposant des technologies innovantes dans le domaine du stockage de l’énergie. L’intelligence artificielle devient un allié incontournable dans l’étude des écosystèmes fragiles comme le montrent les travaux sur le permafrost en Californie et en Alaska. Ces recherches sont cruciales pour comprendre les impacts du changement climatique et pour développer des stratégies d’atténuation. Sur ce sujet de fonte des glaces en Arctique et de certains glaciers côtiers, sont mises en avant des initiatives prises par les gouvernements dont les Etats Unis pour renforcer les capacités de construction de navire brise-glaces et pour renforcer la recherche en géo-ingénierie glacière. Plus au sud des Etats Unis et dans un état déjà très impacté par des aléas climatiques, vous pourrez lire cet entretien d’Alex Kolker, géologue côtier en Louisiane, qui nous fait part d’une initiative académique pour renforcer les sciences marines fondamentales et répondre aux défis environnementaux. Face à ces défis, la coopération internationale s’illustre dans ce numéro par l’annonce d’un renforcement des initiatives bilatérales entre l’IFREMER et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) dans le domaine de la recherche marine. Cette collaboration vise à explorer les océans et à développer des technologies pour la préservation des écosystèmes marins et la protection de la mer.
Par ailleurs, le soutien aux hubs technologiques américains se concrétise avec l’annonce des premiers financements des « Tech Hubs », désignés par le CHIPS and Science Act, dont l’objectif est de stimuler l’innovation en créant de nouveaux écosystèmes propices à la collaboration entre chercheurs, entreprises et institutions académiques sur des thèmes novateurs. Et sur la côte Est des Etats Unis, Boston a montré un nouvel engagement dans le domaine de l’innovation de santé en inaugurant de nouvelles infrastructures de recherche et en célébrant les dix ans de l’incubateur Labcentral.
Dans le domaine de la santé, la surveillance des projets de recherche à double usage devient une priorité aux Etats Unis et plus particulièrement pour des laboratoires travaillant sur des agents pathogènes à haut risque pandémique. Des réglementations sont mises en place pour encadrer strictement les études et les recherches pouvant présenter des risques pandémiques Cette vigilance est considérée comme essentielle pour éviter les abus et garantir la sécurité publique.
Enfin dans ce numéro vous pourrez lire un article sur les principales recommandations proposées par la présidente de la National Academy of Science, Marcia McNutt pour renforcer le leadership mondial des Etats Unis dans le domaine des sciences.
Je vous souhaite une bonne et agréable lecture estivale !
Jean-Philippe Nicolaï,
Attaché pour la science et la technologie, Consulat général de France à Boston.