Dans les semaines qui ont suivi le début de la pandémie, des chercheurs de l’université d’Emory, issus de disciplines très diverses, ont mobilisé leurs ressources et leurs expertises pour aborder les différentes dimensions. Alors que certains chercheurs font leurs premiers pas dans ce domaine, d’autres se sont appuyés sur leurs travaux pré-existants consacrés aux maladies infectieuses émergentes pour s’attaquer au nouveau coronavirus.
Les activités des chercheurs à Emory couvrent tout le spectre de la maladie : depuis la compréhension du virus jusqu’à la mise au point de tests plus rapides et plus précis, en passant par la recherche de traitements et d’un vaccin. Le travail d’Emory est bien situé pour passer du laboratoire au chevet des patients grâce à ses chercheurs et à ses installations exceptionnelles, avec des laboratoires de recherche de pointe et un système de santé complet pouvant accueillir les essais cliniques du prochain médicament ou vaccin qui pourrait sauver des vies.
Les projets, à différents stades de développement, ont reçu jusqu’à présent plus de 61 millions de dollars de subventions fédérales, et ont notamment permis de :
- mettre en place un ambitieux essai de vaccin parrainé par le National Institute of Allergies and Infectious Disease (NIAID) qui a été lancé en un temps record;
- inscrire un grand nombre de patients dans un essai thérapeutique mondial (remdesivir) dont les résultats préliminaires ont montré qu’il contribuait à accélérer la guérison de certains patients et, par la suite, le lancement d’un deuxième volet de cet essai qui associe l’antiviral à un anti-inflammatoire ;
- recevoir la plus grande récompense du National Institutes of Health (NIH) pour créer rapidement des outils de diagnostic et des tests largement accessibles;
- mettre en place un tableau de bord et une carte de suivi aux niveaux national et régional qui permettront aux responsables locaux de comprendre les tendances épidémiologiques et de réagir en conséquence
- aider à mettre en œuvre une enquête nationale de séroprévalence pour comprendre combien d’adultes aux États-Unis ont des anticorps contre le virus.