Le terme américain qui s’approche le plus de ce qui est défini en France comme la “recherche pour le développement » serait “global south studies” ou “global south research”, bien que cette terminologie semble plus reliée aux sciences sociales. L’expression “sustainable studies” ou “sciences de la durabilité” peut être également utilisée ; elle recouvre des approches et des thématiques liées aux enjeux globaux et l’avenir de notre planète et en particulier des pays du sud. Première puissance économique de la planète, les Etats-Unis ont contribué à l’aide publique au développement à hauteur de 39,2 Mds USD en 2019. Une partie de ce budget, auquel s’ajoutent des financements privés et étrangers, est dédiée à la recherche pour le développement.

Ce rapport ambitionne de décrire et de comprendre le fonctionnement de la recherche pour le développement américaine et notamment : les sources de financement, les acteurs, les zones géographiques où les États-Unis sont particulièrement actifs, les priorités thématiques, le lien avec les priorités diplomatiques américaines, les modalités opérationnelles mises en œuvre ainsi que les opportunités pour les acteurs français. A notre connaissance, il n’existe pas à ce jour, de rapport public qui établisse un bilan, ou une cartographie de la recherche pour le développement conduite par les acteurs américains.

Cette étude repose sur une revue de la littérature et des documents disponibles, ainsi que d’une vingtaine d’entretiens réalisés avec un panel d’experts américains. La méthodologie détaillée est décrite dans le rapport.

Auteurs :

• Arthur Nahon, Chargé de mission au service scientifique, Ambassade de France aux États-Unis
• Stéphane Raud, Attaché pour la Science et la Technologie, Ambassade de France aux États-Unis

Document :

• Le rapport complet est disponible ici, un résumé exécutif est disponible au début du document.

Rédacteur : Stéphane Raud, Attaché pour la Science et la Technologie à Washington DC, attache-envt at ambascience-usa.org