En réunissant leurs connaissances, compétences et installations expérimentales au sein du laboratoire international associé MacLife, les 3 équipes impliquées[1] exploreront les impacts du changement climatique à différents niveaux d’organisation écologique (des gènes aux écosystèmes), leurs interactions, et ce à différentes échelles de temps et d’espace, afin de proposer des politiques et des actions de gestion qui favorisent la stabilité, la résilience et l’adaptation des populations et communautés aquatiques au changement climatique.
L’objectif cible du projet MacLife est de découvrir comment les réseaux écologiques et la biodiversité (à plusieurs niveaux d’organisation imbriqués) constituent des systèmes favorisant une réponse adaptative des espèces et la résilience des écosystèmes d’eau douce aux changements environnementaux rapides. Une attention particulière sera portée aux conséquences des évènements extrêmes (augmentation de fréquence des crues, des sécheresses…) sur les organismes aquatiques dont des espèces menacées à fort intérêt patrimonial et halieutique tels que les poissons migrateurs (saumon, anguille,…), les écosystèmes et les services qu’ils produisent pour une meilleure anticipation des risques, en s’appuyant sur les diversités climatiques des sites d’étude (France, Californie, Espagne).
Le projet vise le transfert de connaissances auprès de communautés scientifiques plus larges mais aussi auprès d’un public de gestionnaires afin d’imaginer les futures stratégies de gestion des ressources naturelles, des écosystèmes et leurs bénéfices associés.
La création de ce LIA est le fruit d’une longue collaboration entre les partenaires. L’I-Site Energy Environment Solutions (E2S), porté par l’Université de Pau et Pays de l’Adour, y prend une part majeure en assurant le financement pour les deux années à venir de projets de thèses et post doctorats, dans la continuité de leur partenariat historique avec l’UMR Ecobiop.
[1] L’UMR Ecobiop à Saint-Pée-sur-Nivelle, le Freshwater group à Berkeley et le Aquatic ecology group à Bilbao.
Pour en savoir plus, contacter Juliette Paemelaere, Chargée de coopération scientifique INRAE Amérique du Nord, [email protected]