Les équipes du Prof. Jayant Pinto et Assoc. Prof. Savas Tay de l’université de Chicago testent l’air dans les chambres d’hôpital occupées par des patients atteints de COVID-19 afin d’identifier les zones de fortes contaminations (« hot spots ») autour des patients.
Pour rappel, le Center for Disease Prevention and Control (CDC) a récemment indiqué que la contamination via le contact n’était pas la source principale de propagation du virus et le risque le plus important était de passer du temps à proximité de personnes infectées par le SARS-CoV-2 .
Même si aujourd’hui on sait que les particules virales peuvent se déplacer dans l’air, on ne sait pas à quelle distance et avec quelle fréquence.
Des chercheurs de l’université de Chicago ont commencé une étude pour identifier les zones de contamination forte dans des chambres d’hôpital occupées par des patients à différents stades de la maladie. Pour ce faire ils ont placé de multiples capteurs d’air ambiant dans la chambre des patients afin d’analyser la charge virale présente dans la chambre des patients.
Les résultats devaient permettre de mieux comprendre le mode de propagation du virus mais également de faire des recommandations concernant le déplacement (par des personnes) et la circulation d’air (via système de ventilation) dans les hôpitaux mais également dans les lieux de forte concentration de la population (supermarché, événements culturels, sportifs,…).
Rédacteurs:
James DAT Attaché pour la Science et la Technologie à Chicago
Benjamin DOREILH Attaché-adjoint pour la Science et la Technologie à Chicago
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