De plus en plus, les scientifiques et les responsables de la santé publique s’intéressent à la relation entre le régime alimentaire et les risques de maladies. Par exemple, le développement d’un cancer serait influencé par le régime alimentaire.
Des études ont montré une relation entre les viandes rouges et le développement d’un cancer (cf BE Vitamine D et cancer). Des produits animaliers seraient associés aux cancers du sein, de la prostate, colorectaux , des ovaires et du pancréas. En particulier, une nourriture trop riche serait un facteur à risque pour les cancers. La National Academy of Sciences déclare que la totalité de graisses dans l’alimentation et, en particulier, le gras saturé favorisent le développement du risque de cancer. A noter que 68% de l’apport en graisse provient de produits d’origine animale. Si l’on réduit les graisses animales, on éviterait l’un de ces risques ; l’obésité augmenterait le risque de cancer du sein, du colon, de la vésicule biliaire des ovaires et de la prostate .
D’autre part, le tissu adipeux qui enveloppe le corps accroîtrait le risque d’autres maladies en plus du cancer du sein : le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension. Certains scientifiques suggèrent que la meilleure manière de réduire la quantité de graisses et l’apport en calories est d’adopter un régime alimentaire à base de fibres. Qui dit régime alimentaire riche en fibres implique des portions généreuses de pain complet, de céréales et de légumes secs.
Quant aux effets des vitamines, il semblerait que la vitamine A et le carotène réduisent le risque de certains cancers dont celui des tissus épithéliaux comme le cancer de la peau, de l’utérus, du sein, etc. Le carotène, transformé en vitamine A, est l’ingrédient qui réduit efficacement ce risque. La vitamine C réduirait aussi le risque de cancer de l’estomac et de l’oesophage. On la retrouve dans les agrumes, tomates et légumes verts. Les légumes comme les crucifères : brocolis, choux fleurs, réduisent également le risque de cancer du colon, du rectum et du sein.
Il est recommandé de consommer un crucifère par semaine et des fruits, de maintenir un poids en rapport avec sa taille, d’adopter une bonne hygiène de vie et de faire des exercices physiques de trente à soixante minutes par jour. Tous ces facteurs additionnés contribuent à diminuer le risque de cancer.
Il serait souhaitable, à la lumière de ces études, que la diététique et l’hygiène fassent l’objet d’un enseignement en tant que matière à part entière dès le début de la scolarité.
Source :
– https://www.brighamandwomens.org/Pressreleases/PressRelease.aspx?PageID=1565
– https://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17302194&query_hl=1&itool=pubmed_docsum
– https://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17219775&query_hl=6&itool=pubmed_docsum
Pour en savoir plus, contacts :
– https://www.cancer.gov/cancertopics/pdq/supportivecare/nutrition/HealthProfessional
– https://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/8767-viande-cancer.htm
– https://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2006/11/14/002-sein-cancer.shtml
– https://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17259324&query_hl=6&itool=pubmed_docsum
Code brève
ADIT : 41532
Rédacteur :
Sophia Gray [email protected] – Brice Obadia [email protected] – Hedi Haddada [email protected]