Nouvelle direction au National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS)

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Richard Woychik, diplômé de l’Université de Wisconsin-Madison, et ancien directeur du Laboratoire Jackson (Maine), a été nommé début juillet 2020 à la présidence du National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS). Il succède ainsi à Francis Collins. Cette nouvelle fonction l’amène parallèlement à prendre en charge la direction du National Toxicology Program (NTP), qui dépend directement du U.S. Department of Health and Human Services. Le NTP coordonne la recherche en toxicologie entre le NIEHS, le Centre National de Recherche en Toxicologie qui dépend du Ministère de l’Agriculture (USDA), et l’Institut National de Sûreté et de Santé aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

La carrière de R. Woychik est marquée par l’innovation. Son laboratoire en génétique des mammifère et épigénétique a notamment été le premier à caractériser et cloner le gène agouti, impliqué dans la réponse cérabrale liée à la satiété, en lien avec la recherche sur les déterminants de l’obésité. Par ailleurs, son laboratoire fut le premier à identifier la mutation génétique associée à la polykystose rénale, et a participer à l’amélioration de la connaissance sur l’origine moléculaire du syndrome d’Usher. Plus récemment, il a concentré ses efforts de recherche sur l’influence des facteurs environnementaux agissant sur le contrôle épigénétique de l’expression des gènes et les mécanismes moléculaires associés. Woychik est aussi à l’origine de la création de la division scientifique de ressources génétiques au NIEHS.

Son évolution professionnelle et son intérêt pour la découverte scientifique seront au centre de la politique de NIEHS. D’après F. Collins, Woychik tient à soutenir les nouvelles technologies et approches scientifiques dans le domaine des sciences environnementales en santé. Il a montré sa volonté de mieux intégrer cette discipline au sein des programmes de recherche All of us et de l’Initiative Precision Medicine. Il semble aussi prêt à réformer l’orientation de recherche, arguant que le modèle « one fits all », ou l’approche non-différenciée des stratégies de recherche actuelles, n’est pas adaptée à l’étude des réactions humaines différenciées aux facteurs environnementaux.

Pour plus d’informations : https://factor.niehs.nih.gov/2020/7/feature/1-feature-woychik/index.htm?utm_source=efactor-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=efactor-newsletter-2020-July

Rédactrice : Juliette Paemelaere, Chargée de mission coopération scientfique INRAE, [email protected]

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