Les coopérations internationales de la NASA

Au 1er janvier 2021, la NASA entretient 672 coopérations (contre 713 au 1er janvier 2020) avec une très large palette de partenaires étrangers : 126 États et 6 organisations internationales (l’Agence Spatiale Européenne, EUMETSAT, l’European Transonic Windtunnel GmbH (ETW), la Ligue Arabe, le Programme Environnemental de l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation Météorologique Internationale). Premier partenaire de la NASA depuis de nombreuses années, la France est passée en 2e position cette année (56 accords) derrière le Japon (72 accords) (à noter que la France entretient par ailleurs 35 accords supplémentaires avec la NASA via l’ESA).
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Au 1er janvier 2021, la NASA entretient 672 coopérations[1] (contre 713 au 1er janvier 2020) avec une très large palette de partenaires étrangers : 126 États et 6 organisations internationales (l’Agence Spatiale Européenne, EUMETSAT, l’European Transonic Windtunnel GmbH (ETW), la Ligue Arabe, le Programme Environnemental de l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation Météorologique Internationale).

La liste des accords en vigueur au 31 décembre 2020, disponible en ligne[2], apporte un éclairage détaillé sur les centres de la NASA impliqués, leurs partenaires et les thématiques de coopération. Même si cette liste ne permet pas d’apprécier l’ampleur de chacune des coopérations (par exemple au travers des financements alloués par la NASA à chaque projet), elle donne un éclairage sur l’ouverture de la NASA à l’international.

Points saillants

  • Premier partenaire de la NASA depuis de nombreuses années, la France est passée en 2e position cette année (56 accords) derrière le Japon (72 accords) (à noter que la France entretient par ailleurs 35 accords supplémentaires avec la NASA via l’ESA)
  • Le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg est le 3ème établissement partenaire de la NASA (25 accords), derrière la JAXA (42 accords) et l’ESA (35 accords)
  • La France est le 1er partenaire du Goddard Space Flight Center (19 accords)
  • Le Goddard Space Flight Center et le Jet Propulsion Laboratory sont respectivement les premier et deuxième partenaires du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg (13 et 8 accords)
  • Les thématiques d’observation de la Terre (11 accords) et des sciences de l’Univers (9 accords) représentent 80 % des accords entre la NASA et le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg
  • Le siège de la NASA (avec en particulier 118 accords relatifs à GLOBE), le Johnson Space Center (avec en particulier 107 accords relatifs au prêt d’échantillons de météorites tombées en Antarctique), puis le Goddard Space Flight Center sont les centres ayant le plus de partenaires internationaux
  • Sur les 672 accords internationaux de la NASA, 44 d’entre eux impliquent plusieurs centres et 9 accords impliquent tous les centres de la NASA. Par ailleurs, la majorité des accords sont signés en bilatérale et 5 d’entre eux impliquent plusieurs partenaires internationaux L’Annexe 1 présente la liste des accords entre la NASA et la France

1. Cartographie des partenaires internationaux de la NASA

  • Les accords internationaux

Au 31 décembre 2020, la NASA était liée avec un total de 126 États et 6 organisations internationales (l’Agence Spatiale Européenne, EUMETSAT, l’European Transonic Windtunnel GmbH (ETW), la Ligue Arabe, le Programme Environnemental de l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation Météorologique Internationale) au travers de 672 accords internationaux. 16 États (en jaune sur la carte ci-dessous) et l’Agence Spatiale Européenne entretiennent au moins dix accords avec la NASA et regroupent 68 % de l’ensemble des accords.

Le Japon arrive en tête pour le nombre d’accords avec la NASA (72), suivi de la France (56), de l’Allemagne (50), le Royaume-Uni (46), le Canada (34) et l’ESA (32). Les quatre principaux établissements partenaires de la NASA sont la JAXA (42), l’ESA (35), le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg (25) et le DLR (23).

À noter que la France et le Japon se partageaient la première place en 2019 avec tous deux 72 accords signés avec la NASA. Cependant, de nombreux accords (28) entre la France et la NASA sont arrivés à échéance en 2020, avec relativement peu de nouveaux accords signés ou renouvelés. Si cette tendance se poursuit, l’Allemagne et le Royaume-Uni pourraient également revenir au niveau de la France en 2021.

  • Les accords génériques

Cinq thèmes regroupent un ensemble de 303 accords qualifiés de génériques dans le présent document et répartis entre tous les États partenaires :

  • 107 accords relatifs au prêt d’échantillons de météorites tombées en Antarctique
  • 118 accords relatifs à GLOBE (Global Learning and Observations to Benefit the Environment)
  • 50 accords relatifs à AERONET (Aerosol Robotic Network)
  • 11 accords relatifs au prêt d’échantillons lunaires
  • 17 accords relatifs au prêt d’échantillons de poussières cosmiques

Le Royaume-Uni (32 accords) arrive en tête des accords génériques signés avec la NASA, suivi par la France et le Japon (23 accords chacun) puis l’Allemagne (22).

  • Les accords spécifiques

Les 367 autres accords, qualifiés de spécifiques dans le présent document, sont répartis entre 42 États et 4 organisations internationales.

Le Japon est en tête des accords spécifiques signés avec la NASA avec 47 accords, suivi par la France et l’Agence Spatiale Européenne (32 accords chacun) puis l’Allemagne (27).

Points notables :

La NASA entretient quatorze accords avec la Russie:

  • Quatre accords génériques :
    • Trois accords dans le cadre d’AERONET
    • Un accord dans le cadre de GLOBE
  • Dix accords spécifiques :
    • Trois accords de technologie (un portant sur l’High Energy Neutron Detector, un sur l’instrument ART-XC de la Spectrum Roentgen Mission, un sur un détecteur de sursaut gamma de la mission WIND)
    • Deux accords politiques cadres
    • Deux accords pour l’utilisation de l’ISS
    • Deux accords de géodésie
    • Un accord d’observation de la Terre (aurores boréales)

La NASA entretient deux accords avec la Chine:

  • Un dans le domaine de la géodésie (entre le Goddard Space Flight Center/Jet Propulsion Laboratory et l’Académie des Sciences de Chine) depuis 2020 avec une validité jusqu’en 2025
  • Un sur le contrôle du trafic aérien (entre le siège de la NASA et le Chinese Aeronautical Establishment) depuis 2016 et jusqu’en 2021

2. Les centres de la NASA impliqués dans des accords internationaux

Note : La liste des centres de la NASA et leurs domaines d’expertise respectifs sont présentés en Annexe 2.

  • Nombre d’accords par Centre

Les quatre principaux centres de la NASA entretenant des accords internationaux sont dans l’ordre : le siège de la NASA (NASA HQ), le Johnson Space Center (entretenant une majorité d’accords génériques), le Goddard Space Flight Center et le Jet Propulsion Laboratory.

  • ARC:        Ames Research Center (Californie)
  • AFRC:     Armstrong Flight Research Center (Californie)
  • GRC:       Glenn Research Center (Ohio)
  • GSFC:     Goddard Space Flight Center (Maryland)
  • HQ:          Siège (D.C.)
  • JPL:         Jet Propulsion Laboratory (Californie)
  • JSC:        Johnson Space Center, (Texas)
  • KSC:        Kennedy Space Center (Floride)
  • LARC:     Langley Research Center (Virginie)
  • MSFC:     Marshall Space Flight Center (Alabama)
  • WFF:        Wallops Flight Facility (Virginie)
  • WSTF:     White Sands Test Facility (Nouveau-Mexique)

 

  • Principaux pays partenaires des 4 premiers centres de la NASA (HQ, JSC, GSFC, JPL)

3. La coopération de la NASA avec la France

  • Les établissements français impliqués et les thématiques

En France, la NASA entretient un total de 56 accords avec le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg (25), des établissements de recherche et des universités[3] (21), le CNRS (6), l’ONERA (3) et le CEA (1).

La coopération franco-américaine porte principalement sur l’observation de la Terre (14 accords) et sur les sciences de l’Univers (27 accords dont 21 accords sur les études d’échantillons de poussières cosmiques, lunaires et de météorites tombées en Antarctique).

  • La coopération entre le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg et la NASA

Le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg entretient 25 accords en vigueur avec les centres de la NASA, principalement avec le Goddard Space Flight Center (13 accords) et le Jet Propulsion Laboratory (8 accords).

[1] Types d’accord pris en compte : Implementing Arrangement/Agreement Project-Specific Agreement Umbrella/Framework Agreement Visiting Researcher Agreement.

[2] https://www.nasa.gov/sites/default/files/atoms/files/house_approps_international_saa_report_active_as_of_12-31-2020.pdf

[3] Instituts de Recherche et Universités impliquées dans des accords avec la NASA : Institut de Physique du Globe de Paris, Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, Institut d’Astrophysique Spatiale, Laboratoire de Géologie de Lyon, Bureau National d’Études Techniques et de Développement (BNETD), CEREGE, Centre de Recherches Pétrographiques et Géochimiques, IMPMC-NMHN (Minéralogie), Muséum National d’Histoire Naturelle, Université Joseph Fourier Grenoble, Institut Universitaire Européen de la Mer, Université de Lille 1, Université de la Réunion, École Normale Supérieur de Lyon

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