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Le 9 mars 2024, après plusieurs continuing resolutions depuis le début de l’année fiscale 2024 (le 1^er octobre 2023), le Président Joe Biden a signé un texte de loi finançant plusieurs administrations et agences fédérales. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), rattachée au Département du Commerce, reçoit un budget de 6,3 Md$ (+1,9 % par rapport à 2023), dont 1,8 Md$ dédié aux activités satellitaires (+5,3 %) de météorologie et météorologie spatiale à travers le National Environmental Satellite, Data, & Information Service (NESDIS).

Dans un contexte de limitation des dépenses publiques suite au vote du Fiscal Responsibility Act de 2023 (ce texte de compromis suspend le plafond de la dette et limite les dépenses publiques fédérales à leur niveau de 2023, hors Département de la Défense, jusqu’au 1^er janvier 2025), le budget alloué à la NOAA est inférieur de 7,4 % à la requête budgétaire présidentielle, tandis que celui du NESDIS est inférieur de 13,4 %.

Le budget du NESDIS comprend deux volets :

• Opérations, Recherche et Installations (Operations, Research and Facilities – ORF) qui finance les activités purement opérationnelles des systèmes satellitaires ainsi que la maintenance des installations. Il est financé à hauteur de 381 M$ en 2024 (+1,3%), dont notamment :
  • les National Centers for Environmental Information: 71 M$ (=)
  • les Environmental Satellite Observing System : 304 M$ (=)

• Approvisionnement, Acquisition et Construction (Procurement, Acquisition and Construction – PAC) qui finance les activités de développement et d’acquisition. Pour 2024, il dispose d’un budget de 1,41 Md$ (+6,47%), incluant notamment :
  • GOES-R Class: 276 M$ (-8,3%)
  • Geostationnary Extended Observations (GeoXO) : 285 M$ (=)
  • Polar Weather Satellites: 342 M$ (+85,9%)
  • Low Earth Orbit: 79 M$ (-17,7%)
  • Space Weather Follow-On: 97 M$ (-28,7 %)
  • Space Weather Next: 151 M$ (=)

Enfin, à noter que l’Office of Space Commerce, chargé du volet civil de la connaissance de l’environnement spatial et développant actuellement un système de coordination du trafic spatial (TraCSS) se voit allouer un budget de 65 M$ (-7,1%).