Le 25 juillet 2018, quatre nouveaux satellites de la constellation Galileo, le programme européen de navigation par satellites, ont été placés sur leur orbite par Ariane 5. Pendant la première partie de la LEOP (Launch and Early Orbit Phase), les experts du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, depuis le Centre Spatial de Toulouse (CST), ont procédé à des opérations délicates et indispensables pour assurer leur mise en orbite intermédiaire qui leur a permis d’entrer en phase de dérive vers leurs positions finales. La deuxième partie de la LEOP s’est déroulée de septembre jusqu’à fin octobre. Les experts du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg ont procédé à l’arrêt de la dérive et au positionnement final des satellites, en les plaçant sur leur emplacement prévu avec une précision de cinq mètres.
Les satellites sont ensuite entrés en phase de tests en orbite, In Orbit Testing (IOT), pour s’assurer que l’ensemble des systèmes répondaient aux exigences techniques de leurs missions. À l’issue de cette phase, le 11 février, la GSA (European Global Navigation Satellite Systems Agency), qui est
responsable de la gestion opérationnelle et de l’exploitation des systèmes de navigation par satellite pour le compte de l’Union Européenne, a officialisé l’entrée en service de ces quatre satellites. Les performances de navigation de la constellation, notamment de ces quatre satellites, sont évaluées par les experts du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg pour le compte de GSA. Leur qualité est similaire aux autres satellites c’est-à-dire excellente. Avec 22 satellites opérationnels, la géométrie de la constellation est presque optimale. Il est possible de calculer quasiment en permanence et mondialement un point (Position, Vitesse, Temps) « Galileo-Only » avec une précision horizontale de un mètre pour 95 % des mesures.
L’entrée en mode opérationnel de ces quatre satellites, mis à poste sous la responsabilité du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, complète la constellation Galileo, concluant ainsi un cycle d’accélération de son déploiement depuis 2015. En trois ans, notamment grâce à Ariane 5 qui a permis des lancements quadruples, la constellation est passée de 6 à 26 satellites. À ce jour, Galileo fournit un service opérationnel à plus de 650 millions d’utilisateurs. Ce service est en constante amélioration, en terme de disponibilité au fur et à mesure que le nombre de satellites s’approche de l’objectif de 30 satellites. Seuls 24 satellites sont nécessaires pour apporter la précision de un mètre en tout point du globe et en permanence. Six satellites supplémentaires permettront de faire face à des pannes, à des opérations de maintenance et remplaceront les satellites en fin de vie, afin d’assurer la continuité du service Galileo auprès de ses centaines de millions d’utilisateurs.
À l’issue de cette étape remarquable, Jean-Yves Le Gall, Président du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg et Président du Conseil d’administration de la GSA, a déclaré : « L’entrée en mode opérationnel de ces quatre satellites est un véritable succès pour Galileo qui s’inscrit désormais très concrètement dans le quotidien de chacun. À ce titre, je tiens à féliciter et remercier toutes les équipes qui ont contribué à ce résultat. Avec des services complets annoncés pour 2020 et une précision de positionnement décimétrique, Galileo est l’un des principaux symboles d’une Europe spatiale qui réussit. »