Le Space Climate Observatory (SCO) France lance aujourd’hui un deuxième appel à projets et invite les entreprises, chercheurs et organismes publics à se constituer en consortium pour y répondre. Toutes les thématiques afférentes aux multiples impacts du changement climatique sont éligibles à la labellisation mais le SCO France souhaiterait en particulier que se manifestent des projets portant sur la biodiversité, pour répondre aux engagements de la France dans le cadre du Congrès Mondial de la Nature et de la future COP15 sur la Biodiversité.
Le texte complet de l’appel est disponible sur le nouveau site internet du SCO : https://www.spaceclimateobservatory.org/fr/sco-france-lancement-du-2eme-appel-projets
Le SCO a été lancé officiellement par le Président de la République en juin 2019 lors du Salon du Bourget. Rassemblant 27 agences spatiales et organisations internationales, il s’inscrit dans le cadre du One Planet Summit dont il constitue l’un des 12 engagements. Le SCO répond au besoin de renforcement de coordination internationale à des fins d’évaluation et de suivi précis des impacts des changements climatiques à l’aide de données fournies par les satellites, de données in situ et de données socio-économiques locales.
Il labellise des projets proposant aux acteurs locaux des outils opérationnels permettant de comprendre et modéliser les conséquences du dérèglement climatique sur leur territoire. Ces outils ont vocation à être partagés entre les pays signataires et adaptés en fonction des besoins spécifiques des utilisateurs. Instrument de coopération internationale, le SCO s’inscrit ainsi dans la droite ligne de l’Accord de Paris et des Objectifs de Développement Durable de l’ONU.
La déclinaison française du SCO, le SCO France, est portée par 22 institutions françaises qui animent un réseau national dont la vocation est de rassembler la communauté scientifique, les autorités publiques et les entreprises autour des objectifs du SCO. Un premier appel à projets a permis la labellisation de 15 projets en 2020. Situés en métropole, outre-mer et au sein de pays ayant des coopérations avec la France, ils proposent des outils pour l’adaptation des cultures agricoles, des villes, des littoraux et des mangroves au changement climatique, ainsi que de nouvelles méthodes de suivi télé-épidémiologique et de suivi des inondations.