La semaine du 27 juin 2022, à l’occasion de la célébration des 60 ans de l’agence spatiale française à l’Ambassade de France du Japon, le Président Directeur général du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, Philippe Baptiste, a rencontré Takayuki Kobayashi, ministre de la Sécurité économique, chargé de la politique spatiale du Japon, et Hiroshi Yamakawa, Président de la JAXA. Ce déplacement a contribué à conforter le Japon comme l’un des partenaires internationaux de premier plan du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, permis d’échanger sur les projets en cours et les perspectives de coopération.
La coopération spatiale franco-japonaise est structurée autour de trois thématiques majeures : l’exploration, l’observation de la Terre et les lanceurs.
En matière d’exploration, trois missions de première importance sont actuellement en cours. MMX (Martian Moons Exploration) décollera en 2024 pour étudier les deux lunes de Mars, Phobos et Deimos. La mission comprend le retour d’échantillons de Phobos sur Terre et la dépose d’un rover franco-allemand à sa surface. Ce dernier sera livré à la JAXA mi 2023. En début d’année, le succès de la mission Hayabusa-2 a conduit le gouvernement japonais à la prolonger jusqu’en 2031. Le travail de curation franco-japonais est réalisé avec succès et l’instrument français Micromega, nécessaire à ces activités, est prêté aux équipes japonaises pour deux années supplémentaires. Enfin, le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg contribue à la définition de la mission japonaise LiteBIRD dont l’objectif, d’intérêt majeur pour le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, est l’étude de la polarisation du rayonnement fossile.
Concernant l’observation de la Terre, le programme d’observation de l’atmosphère AOS/ACCP (Aerosol, Cloud, Convection and Precipitation) est un projet de première priorité pour la communauté scientifique française. Ce futur observatoire spatial prévoit notamment un vol en formation d’un satellite de la NASA et d’un satellite de la JAXA sur lesquels seraient embarqués des radiomètres micro-ondes du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg pour l’étude des nuages et des précipitations. Le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg poursuit son implication dans la préparation de cette mission tripartite structurante pour la compréhension du système Terre.
S’agissant de la préparation de l’avenir de la filière des lanceurs en Europe et au Japon, les deux nations poursuivent le travail commun sur le développement du démonstrateur réutilisable Callisto.
Enfin, les enjeux relatifs à la viabilité à long terme et la gouvernance de l’espace ont aussi été au cœur des différents échanges. L’intérêt grandissant porté par le Japon à ces sujets trouve un écho particulier en France, qui a entrepris la mise à jour de sa législation et réglementation spatiale, et soutient l’initiative de la Commission européenne visant à mettre en place un régime de STM à l’échelle européenne.