Agriculture

A la tête d’une équipe internationale, MSU reçoit 1 million USD de l’USDA pour créer un réseau de recherche pluridisciplinaire en sciences animales

En vue de créer un réseau international de recherche sur les systèmes d’agro-élevage, l’Institut National pour l’Alimentation et l’Agriculture de l’USDA (United States Department of Agriculture, équivalent du Ministère de l’Agriculture aux Etats-Unis), a communiqué début mars sa décision d’accorder 1 million de dollars à l’Université d’Etat du Michigan (Michigan State University). Cette bourse, d’une durée de cinq ans, est encadrée par le programme DSFAS (Data Science for Food and Agricultural Systems), et va permettre au projet de débuter en juin 2021.

FluroSat et Dagan fusionnent pour donner naissance à Regrow, nouvelle plateforme privée promouvant la systémisation de pratiques agricoles résilientes

Fruit de la fusion de FluroSat et Dagan, la startup Regrow entend ouvrir la voie d’une agriculture résiliente et rentable, grâce à des outils informatiques innovants et des systèmes de suivi évaluation fiables. Regrow bénéficie du soutien d’acteurs de taille de l’agribusiness, souhaitant notamment se préparer à la mise sur le marché de crédits carbone.

AgTech Innovation Technology Summit 2021 – Résumé

Ce sommet annuel organisé par l’Université de L’Illinois à Urbana-Champaign présente les innovations du monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire et les défis que le secteur devra surmonter dans les années à venir.

Améliorer la résilience de la vigne avec Chloé Delmas, à la tête d’une paire de championnes INRAE-UC Davis

Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes dans la science organisée par l’ONU le 11 février, l’antenne nord-américaine d’INRAE s’entretient avec des chercheuses françaises de l’Institut impliquées dans des collaborations avec les Etats-Unis.
Ce témoignage a été récolté par Juliette Paemelaere, auprès de Chloé Delmas. Chloé est chercheuse INRAE, et travaille notamment avec l’Université de Californie à Davis et l’USDA ARS (United States Department of Agriculture – Agricultural Research Service). Sa collaboratrice rapprochée est Kendra Baumgartner, chercheuse à USDA-ARS en pathologie des plantes. Ce partenariat scientifique est appuyé par la Direction des Relations Internationales d’INRAE au travers d’un accord-cadre avec UC Davis signé en mai 2020, renforcé par la sélection de deux « paires de champions » ; Chloé et Kendra font partie de la première.

Joana Guerrin, chercheuse INRAE en politiques de gestion des risques liés à l’eau, témoigne sur son parcours international et ses collaborations avec UC Berkeley

Dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes dans la science organisée par l’ONU le 11 février, l’antenne nord-américaine d’INRAE s’entretient avec des chercheuses françaises de l’Institut impliquées dans des collaborations avec les Etats-Unis.

Ce témoignage a été récolté par Juliette Paemelaere, auprès de Joana Guerrin. Joana est chercheuse INRAE, et travaille avec l’Université de Californie (UC) à Berkeley, notamment dans le cadre d’un projet Post AgreenSkills Fund (PAF) ayant été retenu pour la période entre 2021 et 2023. Sa collaboratrice rapprochée est Anna Serra-Llobet, chercheuse en politiques de gestion des inondations en contexte de changement climatique à l’Institut d’Etudes Internationales UC Berkeley. Ce partenariat scientifique devrait donner lieu à un Laboratoire International Associé auquel les deux scientifiques seront parties prenantes. Un accord de coopération entre INRAE et UC Berkeley encadre cette collaboration.

Le bilan 2020 de l’antenne INRAE en Amérique du Nord

En février 2020, les directions du CNRS et d’INRAE, ainsi que le Service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France à Washington D.C. ont décidé de créer une antenne INRAE pour les Etats-Unis et le Canada. Cette antenne a été intégrée au bureau déjà existant du CNRS en Amérique du Nord. Malgré la crise sanitaire et les contraintes induites sur la mobilité transatlantique, le bureau conjoint CNRS-INRAE a pu développer une (grande) partie de ses activités. Voici un bilan des actions engagées.

La Fondation de Recherche pour l’Alimentation et l’Agriculture noue un partenariat avec l’Institut de Santé des Sols pour accélérer l’adoption de systèmes intégrés de santé des sols

La FFAR (Foundation for Food and Agriculture Research) et le Soil Health Institute coopèrent pour faire avancer la recherche en santé des sols et permettre au secteur agricole américain d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2040 – l’horizon fixé par le US Department of Agriculture (USDA) pour atteindre cet objectif étant 2050. L’approche du Soil Health Institute est systémique, et divers axes de travail se dégagent. Parmi eux, la Recherche & Développement (R&D) s’appuie sur une équipe de scientifiques à travers les Etats-Unis, afin de développer les outils nécessaires à la prise de décision pour les agriculteurs, et la gestion des pratiques en vue d’atteindre les objectifs définis.

L’antenne nord-américaine de la FAO célèbre la Journée mondiale des sols

Dans le cadre de la Journée mondiale des sols, l’antenne nord-américaine de la Food and Agriculture Organization (FAO) a organisé une conférence virtuelle en présence d’un panel d’experts en conservation des sols. Ont été abordées différentes thématiques comme l’importance des services écosystémiques rendus par les sols, la méconnaissance de leur état de leur santé et la nécessaire étude de leur compartiment biologique afin de mieux évaluer les impacts du changement climatique.

Comment se dessine la politique de recherche agro-environnementale américaine ?

Malgré l’implication du gouvernement américain sous Obama dans l’élaboration de l’Accord de Paris en 2015, les Etats-Unis de Trump sont pour l’heure le seul pays à en être sorti, à la veille de l’élection présidentielle. Le nouveau président Joe Biden, souhaite réintégrer l’Accord dès son accession à la tête du gouvernement. Il entend par ailleurs mettre en place un solide programme environnemental et agricole, dans une Amérique divisée entre mondes urbain et rural. Alors que le cinquième anniversaire de la signature de l’Accord de Paris est célébré le 12 décembre, quelles sont les perspectives envisageables concernant la politique et la recherche pour l’agriculture durable aux Etats-Unis ?

La rotation des cultures pourrait permettre d’améliorer la résilience du secteur agricole américain face au changement climatique

Une étude publiée dans Nature montre que la rotation des cultures présente un fort potentiel économique pour le secteur agricole américain, améliorant notamment sa résilience face au changement climatique. Les scientifiques font état d’une chute de 31% des profits agricoles dans un contexte d’augmentation de la température moyenne selon le scénario RCP (Representative Concentration Pathway) 8.5 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Pour rappel, ce scénario est généralement considéré comme le plus pessimiste de tous.

L’EPA renouvelle l’autorisation du Dicamba pour 5 ans malgré son interdiction par la Cour d’Appel en juin dernier

L’herbicide sélectif développé par Monsanto utilisé depuis plus d’un demi-siècle s’était vu retirer son autorisation de mise sur le marché américain en juin dernier. Son efficacité en fait un herbicide redoutable notamment dans le désherbage de cultures OGM. Si son efficacité est incontestable, il possède néanmoins un inconvénient majeur : une forte volatilité qui lui confère un risque non négligeable de dérive et par conséquent de dégâts sur les cultures et la flore voisines.

Coopération scientifique et académique avec les Etats-Unis : l’Université de Floride et INRAE signent leur premier accord-cadre

Un accord-cadre visant à renforcer la coopération entre INRAE et l’Institut des Sciences de l’aliment et de l’agriculture (IFAS) de l’Université de Floride dans les domaines de l’impact du changement climatique sur l’agriculture, mais aussi de l’agroécologie, de l’élevage, de la santé animale et de la nutrition, vient d’être signé par les deux institutions.

La Chambre des Représentants valide la soumission au Congrès d’un large plan d’investissement dans la R&D en énergie propre

Dans le contexte houleux des négociations sur le plan de relance économique américain, la Chambre des Représentants a validé la soumission du texte Clean Economy Jobs and Innovation Act, large plan d’investissement pour soutenir la R&D en énergie propres et les technolgoies promouvant la transition énergétique. S’il s’agit d’un jalon important de l’effort national face à la crise climatique, le texte de loi ne sera sûrement pas voté durant les jours restants du 116ème Congrès.

La NIFA investit 20 millions de dollars dans la recherche en agriculture biologique

La NIFA (National Institute for Food and Agriculture), une antenne de l’USDA (United States Department of Agriculture) a récemment annoncé sa décision d’investir plus de 20 millions de dollars dans la recherche en agriculture biologique. Ce soutien au développement d’une agriculture plus durable marque un tournant dans la politique de l’USDA, qui, traditionnellement, injecte minoritairement dans ce domaine.

L’ARS dans le Midwest s’intéresse au développement d’agro-carburants de nouvelle génération

L’unité de recherche agronomique du département américain de l’agriculture (USDA-ARS) en collaboration avec l’Université du Nebraska à Lincoln, explore les possibilités de transformation de graminées (Poacées) pluriannuelles indigènes. A ce jour, les chercheurs ont retenu 3 espèces de Poacées (Big bluestem : Andropognon gerardii, Indiangrass : Sorghastrum nutans et Switchgrass : Panicum virgatum) qui offrent les meilleurs taux de conversion en éthanol. Ils cherchent également à accroitre les rendements de ces espèces.

Une étude du Groupe de Recherche Fédérale sur la Nutrition souligne l’impact négatif de l’obésité sur la sécurité nationale

Le Groupe de Recherche Fédéral sur la Nutrition a publié le 20 juillet les résultats de son étude appelée « Strengthening national nutrition research: Rationale and options for a new coordinated federal research effort and authority ». Ses conclusions amènent à remettre en question les habitudes alimentaires actuelles des Américains, dans un pays où 46% de la population adulte sont en situation d’obésité et, de ce fait, non qualifiables au service militaire. L’étude invite le gouvernement à accélérer et renforcer la recherche en nutrition au niveau fédéral.