Dans ce cadre, le mardi 23 mai 2023, Christian Hauglie-Hanssen, Directeur Général de la NOSA, a signé la Charte du SCO. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Lionel Suchet, Directeur Général Délégué du Centre National d’études spatiales (https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg), Laurence Monnoyer-Smith, Directrice du développement durable au https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, Frédéric Bretar, Chef de projet SCO au https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg et de Ole Morten Olsen, Directeur du Développement commercial et de l’innovation de la NOSA. Cette nouvelle signature porte à 38 le nombre d’entités investies dans le SCO.
L’Observatoire Spatial pour le Climat (Space for Climate Observatory) est une alliance internationale, créée à l’initiative du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg en 2017 sur la base du « best-effort ». Lancée officiellement en 2019, elle a vocation à renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique et à offrir des solutions spatiales opérationnelles aux décideurs locaux en vue de l’adaptation des territoires vulnérables au changement climatique. Au cours de ses quatre premières années d’existence, le SCO s’est progressivement développé notamment à l’issue de l’entrée en vigueur au 1 septembre 2022 de la Charte internationale sur l’établissement de l’Observatoire de l’Espace pour le Climat qui en régit désormais la gouvernance. Elle compte actuellement 38 signataires. Parmi eux figurent des agences spatiales et organisations internationales, dont 24 Etats membres et 3 agences onusiennes (UNEP, UNDP, UNOOSA) qui soutiennent l’émergence des projets SCO. La signature de la Charte par la Norvège en mai 2023 renforce l’essor du SCO.
« La Norvège, représentée par la NOSA, soutient l’initiative internationale – Space for Climate Observatory – et nous sommes heureux de compter parmi les signataires de sa Charte ainsi que de présider son 11eme Steering Committee. Nous sommes ravis de travailler avec nos partenaires internationaux, dont le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, et de contribuer à la coopération entre agences spatiales de différents pays et des parties prenantes qui traitent de questions concrètes liées au changement climatique qui affectent déjà nos sociétés », a déclaré Christian Hauglie-Hanssen, Directeur Général de la NOSA.
Les données satellitaires au service du climat occupent une place importante parmi les cinq domaines centraux de l’aide au développement du gouvernement norvégien, à savoir l’éducation, la santé, le développement des entreprises, le climat et les énergies renouvelables, et les efforts humanitaires. La NOSA apporte son expertise sur les sujets liés à l’espace au Ministère du climat et de l’environnement ainsi qu’à l’agence norvégienne de coopération au développement (NORAD). En septembre 2020, la Norvège a signé un accord portant sur l’achat d’images satellite à haute résolution pour un montant de 400 millions de couronnes norvégiennes, en vue de la surveillance des forêts tropicales. Il s’agit d’une initiative gouvernementale – International Climate and Forests Initiative Satellite Data Program (NICFI) – administrée par le ministère norvégien du climat et de l’environnement, en collaboration avec le NORAD. Le programme est développé par KSAT, Airbus et Planet dans l’objectif de protéger les forêts tropicales mondiales. Cette initiative est la plus importante du pays pour atténuer le changement climatique notamment au service des Pays forestiers, des organisations internationales et de la société civile.
« L’espace offre un cadre unique pour l’observation de notre planète. La technologie spatiale nous permet de mesurer avec une grande précision de nombreuses variables climatiques essentielles pour comprendre le changement climatique et s’y adapter. À travers la conception de méthodologies intégrant diverses sources de données qui permettent de générer des scénarios d’action, le SCO entend devenir un outil majeur pour la prise de décision en matière de préparation, d’adaptation et de résilience aux impacts du changement climatique à échelle local. L’adhésion de la Norvège à cette initiative s’inscrit dans son déploiement international », a déclaré Lionel Suchet, Directeur Général Délégué du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg.