A l’Elysée, le CNES a participé au One Planet Summit et mobilise le Spatial au profit de la biodiversité

Lundi 11 janvier 2021, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a participé au One Planet Summit pour la Biodiversité, organisé à l’Elysée par la France, en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale.
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Lundi 11 janvier 2021, Jean-Yves Le Gall, Président du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg, a participé au One Planet Summit pour la Biodiversité, organisé à l’Elysée par la France, en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale. Durant cet événement, ont été présentées les avancées concrètes permises par le Space Climate Observatory (SCO) développé par le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg et illustrées notamment par le projet TropiSCO.

Le SCO répond au besoin de renforcement de coordination internationale à des fins d’évaluation et de suivi précis des conséquences des changements climatiques. Il a vocation à devenir un outil important d’aide à la prise de décisions relatives à l’état de préparation, d’adaptation et de résilience face aux conséquences du changement climatique au niveau local. Le SCO constitue une initiative d’ampleur inédite de mobilisation d’expertise spatiale internationale pour l’appui aux territoires vulnérables.

Le premier appel à projets lancé par le SCO au niveau international sous l’égide de l’ONU vient de se clore avec le dépôt de plus d’une trentaine de projets issus de tous les continents. L’année 2021 sera donc l’occasion de la mise en œuvre des premiers projets labellisés. Au niveau national, le second appel à projets devrait conduire à la labellisation d’une vingtaine de projets supplémentaires, avec une focalisation spéciale sur la question de la biodiversité. La grande majorité des projets labellisés début 2020 sont désormais contractualisés et entrent en phase de développement, ils concernent déjà plus de 100 millions de personnes.

Alors que les signataires du SCO représentent près de 50 % des émissions de GES mondiales, le nombre de pays signataires est également voué à s’accroître. Le Maroc a déjà confirmé sa volonté d’intégrer l’initiative, et les échanges avec la Russie s’intensifient. L’évolution de la situation aux Etats-Unis est aussi observée de près. L’entrée du Programme des Nations Unies pour l’Environnement parmi les signataires, en bonne voie, offrira de nouvelles perspectives de coopérations bilatérales. A présent que le SCO est constitué et fonctionnel, les prochaines étapes seront d’une part, avancer dans la constitution des déclinaisons régionales pour permettre aux pays vulnérables qui n’ont pas d’agence spatiale d’entrer dans le consortium et d’autre part, de l’institutionnaliser dans un format de Charte Internationale afin de l’inscrire plus profondément dans le paysage des réseaux multilatéraux qui œuvrent dans la lutte contre le changement climatique.

Concernant TropiSCO, le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg et le CESBIO ont mis au point un algorithme d’analyse d’images radar très innovant permettant de suivre la déforestation de la zone tropicale en « temps réel » et de produire des cartographies et des mesures de déforestation en moins d’une semaine. L’outil proposé s’appuie sur les images des satellites européens Copernicus Sentinel-1 et permet de doter notre pays d’une capacité de surveillance indépendante. Directement issu d’un long travail de R&D, TropiSCO fait l’objet d’une validation scientifique incontestable et propose des performances à ce jour inégalées. Soutenu par Greenpeace, le WWF et la FAO, TropiSCO permettra notamment un suivi des stratégies et alliances internationales de lutte contre la déforestation. Ses productions cartographiques ouvertes à tous permettront aux ONG et à la société civile de disposer d’un outil d’alerte performant pour suivre la déforestation tropicale, que celle-ci soit due à des catastrophes naturelles ou à l’action anthropique, de localiser et mesurer les surfaces atteintes, d’estimer la perte de puits de carbone.

Enfin, le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg a récemment été labellisé « Act4Nature- Entreprises engagées pour la nature » pour son engagement dans la réduction de son empreinte sur la biodiversité sur ses sites et sa mobilisation pour l’amélioration des connaissances sur les écosystèmes vivants. Le https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg s’engage dans la transition écologique et souhaite prendre toute sa part pour l’atteinte des grands objectifs de la France en matière de développement des énergies renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’évolution vers une économie circulaire et de protection de la biodiversité.

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