[message title= »Rapport d’activité 2012 » title_color= »#000000″ title_bg= »#dddddd » title_icon= » » content_color= »#000000″ content_bg= »#ffffff » id= » »]
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L’année 2012 fut riche en événements et en tensions politiques, qui n’ont pas épargné les domaines de la science et de la technologie. Si la recherche fondamentale a recueilli un relatif soutien bipartisan durant la campagne présidentielle, les clivages se sont fait sentir sur le soutien fédéral à l’innovation et au transfert de technologie, que les républicains entendent minimiser. La victoire du Président Obama n’a pas mis fin aux débats, la chambre des représentants ne lui étant pas acquise et opérant même une quasi-obstruction à toutes ses propositions.
Sur le plan thématique, c’est dans le domaine de l’énergie que se sont manifestées les plus fortes évolutions : tandis que l’énergie solaire voyait les recherches et les investissements s’écrouler, face à une concurrence chinoise imbattable, l’extraction du gaz de schistes explosait au contraire, permettant aux Etats-Unis d’entrevoir leur indépendance énergétique pour les années 2030, avec de fortes implications économiques et politiques. Les inquiétudes pour l’environnement stimulaient en retour la recherche sur de nouvelles techniques d’extraction du gaz de schistes, alternatives à la fracturation hydraulique.
D’autres domaines ont vu des tendances fortes s’affirmer : la santé, avec un rassemblement des forces sur les maladies neuro-dégénératives, Alzheimer en particulier (préparation du projet BRAIN), et l’émergence de la médecine personnalisée ; le numérique, avec l’omniprésence de l’approche « big data » et l’urgence d’affiner les parades de la cyber-sécurité.
Plus généralement, on a vu la scène américaine en science et technologie s’organiser de plus en plus autour des grands enjeux mondiaux : santé, environnement, énergie, société numérique, sécurité. Ces problématiques font appel à une approche globale qui transcende les frontières disciplinaires, et dans le même temps estompe certaines frontières géographiques, la complexité et l’urgence des problèmes à résoudre incitant à la collaboration internationale.
C’est dans ce contexte « global » que s’insère l’action de la Mission pour la Science et la Technologie (MS&T) de l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Des sciences fondamentales au transfert de technologie, tous les domaines sont couverts par l’équipe de huit cadres que j’anime depuis Washington, réseau de spécialistes installés près des grands pôles de recherche des Etats-Unis (Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, San Francisco et Washington). D’autres personnels (dont 10 volontaires internationaux) et les représentants d’organismes de recherche français (CNRS, INSERM, https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg) complètent le dispositif.
Notre stratégie englobe le continuum formation-recherche-innovation, triptyque réuni tout naturellement au sein des grandes universités américaines. La MS&T travaille à générer ou soutenir des partenariats structurants, avec les autres composantes de la présence française aux Etats-Unis (service culturel, économique, chambres de commerce, conseillers du commerce extérieur, Ubifrance, etc.), ainsi qu’avec la représentation de l’UE et les services scientifiques des autres ambassades. Elle assure le contact avec la diaspora scientifique française, en particulier les jeunes qu’elle informe des évolutions de notre pays et des opportunités de retour.
Le propos de ce rapport d’activité est de faire connaître les actions saillantes de la Mission au cours de l’année 2012, et aussi d’inciter le lecteur à prendre contact avec nous s’il a besoin d’informations ou d’aide pour des projets de collaboration scientifique avec les Etats-Unis.
Pr. Annick Suzor-Weiner
Conseillère pour la science et la technologie
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