Sciences de la vie

South-East Science Trends : à la rencontre de la Caroline du Nord et de l’Alabama

Le service pour la Science et la Technologie d’Atlanta organise un tour d’horizon de la recherche scientifique dans le Sud-Est des Etats-Unis, à travers une série d’entretiens visant à mettre la lumière sur des chercheurs francophiles de haut niveau dans les universités de la circonscription, dans l’optique de favoriser les liens entre les communautés scientifiques de part et d’autre de l’Atlantique. Les trois premières videos de la série ont été publiées, venez les découvrir !

La Fondation pour la Recherche en Alimentation et Agriculture (FFAR) cible ses activités en s’engageant dans l’agriculture neutre en carbone et la lutte contre les adventices

La Fondation pour la Recherche en Alimentation et Agriculture (FFAR), entité publique visant à renforcer les partenariats public-privé pour la recherche en sciences agronomiques, se rapproche d’investisseurs privés pour, d’une part, développer les solutions permettant une agriculture négative en carbone, et d’autre part, mieux comprendre les génomes des adventices afin de limiter leur propagation tout en évitant le recours aux pesticides.

Appréhender le mariage champignon-arbre avec Francis Martin

Ce témoignage a été reccueilli par Juliette Paemelaere auprès de Francis Martin, directeur de recherche INRAE au sein de l’Unité Mixte de Recherche IAM (Interactions Arbres/Microorganismes), spécialiste en microbiologie forestière et en génomique. Il travaille notamment avec l’Université de Californie (UC) à Berkeley, le Joint Genome Institute (JGI) et le Laboratoire national Oak Ridge (Tennessee) sur l’étude des relations entre les champignons et les arbres. Son collaborateur rapproché au JGI est Igor V. Grigoriev, Directeur du programme Génomique des Champignons & Algues au JGI du Laboratoire national Lawrence Berkeley (Californie), intégré depuis quelques années à UC Berkeley. Le laboratoire héberge le centre de séquençage du Département de l’Énergie du gouvernement américain (Department of Energy). Ce partenariat scientifique dynamique et de longue date a fait l’objet de nombreuses publications de haut niveau depuis 2006 et est aujourd’hui mis à l’honneur.

La Cour de district de San Francisco ouvre la voie d’une reconnaissance de l’hydroponie comme culture biologique

La décision récente de la Cour de justice du district de Californie du Nord d’autoriser les cultures en hydroponie à bénéficier du label « agriculture biologique » rouvre le débat sur l’essence même du concept et coalise plusieurs exploitations biologiques traditionnelles établies face à ces nouvelles technologies jugées plus compétitives. De nombreuses parties prenantes, rassemblées autour du Center for Food Safety, dénoncent une instrumentalisation de la certification au détriment des cultures en sol s’appliquant à mettre en oeuvre des pratiques favorables à l’environnement. Elles enjoignent l’USDA à poser un cadre plus strict à l’obtention du label, selon elles dépossédé de sa valeur.

Les PFAS, un danger sanitaire mal mesuré présent dans l’eau potable

Les PFAS (per- et polyfluoroalkyles ou forever chemicals) sont des molécules contaminant les eaux potables, difficilement dégradables, et posant des risques de santé publique. De nombreux sites présentent des taux supérieurs aux limites autorisées, eux même 30 x supérieurs aux normes européennes. Grâce à une méthode d’analyse plus sensibles, des chercheurs de Harvard ont détecté de grandes quantités de ces substances dans des régions insoupçonnées.

Le bilan 2020 de l’antenne INRAE en Amérique du Nord

En février 2020, les directions du CNRS et d’INRAE, ainsi que le Service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France à Washington D.C. ont décidé de créer une antenne INRAE pour les Etats-Unis et le Canada. Cette antenne a été intégrée au bureau déjà existant du CNRS en Amérique du Nord. Malgré la crise sanitaire et les contraintes induites sur la mobilité transatlantique, le bureau conjoint CNRS-INRAE a pu développer une (grande) partie de ses activités. Voici un bilan des actions engagées.

Surveillance environnementale du SARS-CoV-2

Point d’étape sur les projets de recherche détectant le SARS-CoV-2 via les eaux usées dans les université américaines dont UT Austin, Rice University, le Baylor College of Medicine et la Louisiana State University.

Comment se dessine la politique de recherche agro-environnementale américaine ?

Malgré l’implication du gouvernement américain sous Obama dans l’élaboration de l’Accord de Paris en 2015, les Etats-Unis de Trump sont pour l’heure le seul pays à en être sorti, à la veille de l’élection présidentielle. Le nouveau président Joe Biden, souhaite réintégrer l’Accord dès son accession à la tête du gouvernement. Il entend par ailleurs mettre en place un solide programme environnemental et agricole, dans une Amérique divisée entre mondes urbain et rural. Alors que le cinquième anniversaire de la signature de l’Accord de Paris est célébré le 12 décembre, quelles sont les perspectives envisageables concernant la politique et la recherche pour l’agriculture durable aux Etats-Unis ?

L’IA pour la découverte de nouvelles thérapies: un domaine très actif en Silicon Valley

La découverte de nouvelles thérapies est un domaine à forts enjeux financiers et sanitaires et particulièrement complexe, et de fortes attentes reposent sur l’Intelligence Artificielle pour améliorer ce processus de découverte. La Silicon Valley héberge une forte concentration de compétences à la fois en informatique et en biologie, ce qui en fait un réceptacle idéal pour une forte innovation dans ce domaine. Pour autant, les effets de l’IA dans ce processus de découverte mettront probablement longtemps avant d’être visibles.

COVID-19 : un budget de 6M de dollars pour un test salivaire rapide développé à l’ASU

En mai 2020, les chercheurs du Biodesign Institute de l’Arizona State University avait mis au point un premier test COVID-19 sur échantillon de salive approuvé par la FDA et dont les résultats étaient livrés en 24-48 heures. Aujourd’hui, les chercheurs de l’ASU développent un nouveau dispositif portable de test sur salive qui donnera des résultats en 20 minutes seulement.