Bulletin d’actualité rédigé par le Bureau du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg à Washington D.C. (Norbert Paluch, Isabelle Robert-Strebel)
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POLITIQUE
Projet de loi bipartisan en faveur d’un retour vers la lune
Spaceflight Insider, 7 février 2017
Astrowatch, 8 février 2017
Un projet de loi (HR 870) visant à réorienter les activités de la NASA vers la lune afin d’y établir une présence durable a été proposé au comité pour la Science, l’Espace et la Technologie de la Chambre par les représentants Bill Posey (républicain, Floride), Sheila Jackson (démocrate, Texas) et Brian Babin (républicain, Texas).
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°17-03.
INTERNATIONAL
Coopération américano-belge dans le domaine de la SSA
Spacenews, 8 février 2017
Le 7 février, l’U.S. Strategic Command et la Belgique ont signé un accord de partage de données de connaissance de l’environnement spatial (space situational awareness – SSA).
SÉCURITÉ ET DÉFENSE
Contrat de l’Air Force à Orbital ATK pour le satellite STPSat-6
Spacenews, 9 février 2017
Le Département de la Défense (DoD) a passé un contrat de 78 M$ à Orbital ATK pour l’intégration et l’assistance initiale en orbite (early on-orbit support) du prochain satellite expérimental du Space Test Program (STPSat-6).
La charge utile principale du STPSat-6 devrait être constituée du Space and Atmospheric Burst Reporting System (SABRS) conçu pour détecter les explosions nucléaires et collecter des données de météorologie de l’espace. Le satellite devrait également emporter huit charges utiles secondaires du Space Test Program Office, de la National Nuclear Security Administration, de la NASA, et d’autres agences du DoD.
Le lancement de STPSat-6, qui devrait orbiter entre 80 et 120 degrés Ouest en longitude pendant au moins huit ans, est actuellement prévu pour juin 2019 (lancement par SpaceX ou ULA).
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°16-21.
LANCEURS ET LANCEMENTS
Transfert de la fusée Electron au Rocket Lab Launch Complex 1
Satnews, 15 février 2017
La première fusée Electron de Rocket Lab a été transférée au Rocket Lab Launch Complex 1 (Péninsule Mahia en Nouvelle Zélande).
Une série de tests et de vérifications sont désormais prévus avant que la fusée, baptisée « It’s a Test », ne soit qualifiée pour le premier des trois tirs d’essai – lequel devrait également constituer le premier lancement orbital effectué depuis la Nouvelle Zélande – et que Rocket Lab ne procède au lancement des satellites de ses clients, parmi lesquels figurent notamment la NASA, Planet, Spire et Moon Express.
Articles connexe précédemment publiés : Bulletin d’actualité Espace n°16-28 et Bulletin d’actualité Espace n°17-02.
STATION SPATIALE INTERNATIONALE ET VOL HABITÉ EN ORBITE BASSE
Le GAO préoccupé par un retard possible de la certification des vols commerciaux vers l’ISS
Space Policy Online, 16 février 2017, 17 février 2017
Spacenews, 16 février 2017
Space.com, 17 février 2017
Un rapport du Government Accountability Office (GAO) énumère les risques de retard de certification des capsules actuellement développées par Boeing et SpaceX (CST-100 Starliner et Crew Dragon respectivement) dans le cadre du Commercial Crew Program (CCP) :
- pour Boeing, le GAO pointe du doigt le manque de données nécessaires à la certification du lanceur Atlas V pour les vols habités en raison du recours aux moteurs russes RD-180 et de l’accès restreint aux données sous l’accord russo-américain, ainsi que le manque de données sur le système de parachute du CST-100 ;
- pour SpaceX, le GAO exprime ses préoccupations sur le calendrier relatif à l’amélioration des moteurs du Falcon 9 et de l’avionique, en addition aux nouvelles améliorations nécessaires après découverte de fissures dans les turbine des moteurs, ainsi que ses préoccupations sur la procédure de remplissage des réservoirs prévue par SpaceX avec équipage à bord.
Le GAO conclut que les deux sociétés pourraient rencontrer des difficultés pour atteindre les critères requis par la NASA concernant la probabilité de perte d’un membre d’équipage (LOC) pendant un vol, celui-ci ne devant pas excéder 1 sur 270. Le GAO relève trois risques liés à la sécurité des équipages s’appliquant aux deux sociétés : - Les modélisations informatiques ne permettraient pas de prédire le LOC avec une précision suffisante ;
- Les capsules pourraient ne pas tolérer un environnement de débris orbitaux et de micrométéorites ;
- Les actions que pourraient prendre la NASA si les deux sociétés ne parvenaient pas à respecter le critère LOC pourraient ne pas suffire.
Pour mémoire, l’administrateur associé de la NASA pour l’exploration humaine et les opérations Bill Gerstenmaier avait déclaré lors d’une conférence début février que trop d’importance était assignée à ce critère, « utile pour comparer les systèmes mais pas pour déterminer un risque absolu ».
En réponse au rapport du GAO qui prédit dans ce contexte la certification des capsules, actuellement prévue pour la fin de l’année 2018, à 2019, la NASA s’est engagée à mettre au point, d’ici le 13 mars prochain, un plan de secours afin d’assurer que les astronautes puissent voyager vers l’ISS après l’expiration de l’accord avec l’agence spatiale russe. Lors d’une conférence de presse précédant le lancement SpaceX de ravitaillement de l’ISS du 19 février, la présidente et directrice des opérations de SpaceX, Gwynne Shotwell s’est quant à elle montrée confiante dans la capacité de la société à tenir son calendrier, propos ensuite confirmé par Elon Musk via Twitter.
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°17-03.
OBSERVATION DE LA TERRE
Mise en orbite de 96 cubesats américains lors d’un lancement record indien
Spacenews, 15 février 2017
Parabolic Arc, 25 février 2017
Le 14 février, l’Inde a établi un record en envoyant en orbite 104 satellites (dont 101 cubesats) en un seul lancement, dont 88 cubesats Dove pour Planet, portant à 144 le nombre de satellites exploités par Planet, et 8 cubesats Lemur-2 pour Spire, la charge utile principale étant constituée d’un satellite de télédection indien (Cartosat-2D).
Le dernier record avait été établi par la Russie en 2014 avec 37 satellites lancés en une fois.
Contrat de plus de 100 M$ du bureau NESDIS de la NOAA à Vencore
Aerospace-technology.com, 10 février 2017
La NOAA a passé un contrat de 113 M$ à Vencore pour une période d’un an, avec quatre années supplémentaires optionnelles, pour soutenir la direction NESDIS (National Environmental Satellite, Data and Information Service) de l’agence, chargée de l’acquisition et de la gestion des satellites environnementaux civils en opération des Etats-Unis.
MÉTÉOROLOGIE CIVILE ET MILITAIRE
La météorologie spatiale épinglée par le GAO
Space Policy Online, 16 février 217
Le Government Accountability Office (GAO) a publié son évaluation biennale des programmes gouvernementaux (parmi lesquels les programmes spatiaux civils et de sécurité nationale) à « haut risque ».
Les satellites météorologiques géostationnaires de la NOAA (série GOES) n’apparaissent désormais plus sur la liste critique, contrairement aux satellites polaires et au programme de météorologie de la Défense . Le rapport épingle à cet égard le Weather Satellite Follow-on—Microwave (WSF-M), en raison du manque d’une stratégie d’ensemble concernant la livraison des capacités. Jusqu’à la date de la mise en service du premier satellite opérationnel WSF-M (2022), le DoD dépendra en effet pour l’essentiel du DMSP-17 (lancé en 2006), avec un risque de manque de données en cas de nouvelle panne de celui-ci.
Courrier bipartisan au directeur du National Weather Service
Site de la Chambre, 16 février 2017
Le président Lamar Smith (républicain, Texas) et le vice-président (ranking member) Eddie Bernice Johnson (démocrate, Texas) du comité pour la Science, l’Espace et la Technologie de la Chambre ont adressé un courrier au directeur du National Weather Service (NWS), lui demandant des explications sur la panne du 13 février ayant fortement entravé sa capacité à émettre des alertes et des prévisions météorologiques et l’interrogeant sur les procédures mises en place pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
TÉLÉCOMMUNICATIONS
Vers un retard de la mise en orbite de la constellation Iridium Next ?
Spacenews, 15 février 2017
Le deuxième lancement de SpaceX pour le compte d’Iridium Communications serait retardé de mi-avril à mi-juin 2017, reportant également à la mi-2018 la mise en place de la constellation Iridim Next.
Ce retard résulterait d’arriérés dans le manifeste de lancement de SpaceX résultant de l’explosion du 1er septembre dernier, dix missions (sur les 18 que la société envisageait en 2016) ayant été reportées sur le manifeste de 2017.
Iridium prévoit un lancement de satellites tous les deux mois en comptant le lancement du mois de juin, sept lancements étant nécessaires pour la mise en orbite de la constellation complète.
La mise en service des dix premiers satellites (en orbite depuis janvier dernier) est quant à elle prévue en avance de calendrier, dans les prochains jours.
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°17-01.
MARS
L’analyse des composants organiques de Mars compromise ?
Space.com, 15 février 2017
L’équipe de la NASA responsable du véhicule martien Curiosity continue de travailler sur la résolution d’un problème lié au système de forage du robot, essentiel pour le prélèvement d’échantillons, survenu en décembre dernier. Alors que le véhicule poursuit sa mission globale, cette anomalie pourrait compromettre la recherche d’éléments organiques et de leur analyse chimique.
EXPLORATION ET SCIENCES DE L’UNIVERS
Un équipage pour le premier vol SLS/Orion ?
Spacenews, 15 février 2017
Space Policy Online, 15 février 2017
Parabolic Arc, 15 février 2017
Robert Lightfoot, administrateur intérimaire de la NASA a fait lancer une analyse des défis techniques et les implications calendaires pour que la première mission du SLS avec la capsule Orion (Exploration Mission 1 — EM-1) soit habitée, alors que cette mission cis-lunaire est aujourd’hui prévue sans équipage.
Ce changement, s’il se concrétisait, retarderait probablement le lancement de l’EM-1 (fenêtre de tir actuellement prévue entre septembre et novembre 2018) à 2019 voire 2020, date toutefois antérieure au lancement prévu du deuxième vol (habité) du SLS (EM-2, 2021) dans le cadre du scénario actuel.
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°16-28.
Une mission vers Europe dès 2024 ?
Spacenews, 14 février 2017
Selon un rapport publié par la NASA, une mission incluant un orbiteur et un atterrisseur pourrait être lancée par un SLS vers le satellite Europe de Jupiter dès 2024. Le rapport identifie trois objectifs principaux : chercher la présence de vie passée ou présente, évaluer l’habitabilité et caractériser les propriétés de la surface d’Europa pour d’éventuelles missions à venir. Cinq instruments sont prévus à cet effet en sus du système de collecte d’échantillons : un analyseur de composants organiques, un microscope, un spectromètre, un appareil de prises de vue stéréo couleur ainsi qu’un instrument sismique.
Une autre option prévoit un lancement en octobre 2025 pour une mise en orbite de Jupiter en juillet 2030 et une séparation 18 mois plus tard de l’atterrisseur, lequel devrait ensuite passer trois semaines à la surface du satellite.
Le président du sous-comité des appropriations de la Chambre John Culberson (républicain, Texas), qui avait activement œuvré pour le financement pour la mission Europa Clipper (orbiteur), à un montant d’ailleurs supérieur à la requête de la NASA, et incité l’agence à inclure un atterrisseur, demeure un ardent défenseur d’une mission vers Europe.
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°16-28.
Vers une mission habitée pour la maintenance du télescope spatial Hubble ?
Parabolic Arc, 14 février 2017
The Space Reporter, 15 février 2017
Sierra Nevada aurait proposé à des membres de la nouvelle administration intérimaire une version habitée du véhicule Dream Chaser (de la version conçue pour le transport de fret vers l’ISS à partir de 2019) destinée à une éventuelle mission habitée pour réparer le télescope spatial Hubble.
Alors que l’année dernière la NASA avait déjà prolongé la mission Hubble pour cinq années supplémentaires, le remplacement de certains capteurs et équipements de navigation pourrait étendre davantage la durée de vie du télescope à la prochaine décennie et fournir aux scientifiques des données visuelles complémentaires aux futures observations du télescope spatial James Webb, qui observera principalement dans l’infrarouge (lancement prévu pour octobre 2018).
Cinq missions de maintenance sur Hubble ont été effectuées par navette spatiale de la NASA depuis son lancement en 1990.
Première image de Jupiter de la mission OSIRIS-Rex
Spacedaily, 15 février 2017
La sonde OSIRIS-Rex de la NASA a pris sa première image de Jupiter avec quatre de ses satellites (Callisto, Io, Europa et Ganymede) à l’aide de l’instrument MapCam.
Pour mémoire, OSIRIS-Rex, supervisée par le centre spatial Goddard de la NASA, constitue la troisième mission du programme New Frontiers de l’agence.
Actualité connexe précédemment publiée : Coopération spatiale entre la France et les Etats-Unis : Lancement de la mission OSIRIS-Rex.
Consultation pour des projets de recherche par la NASA
lpi.usra.edu, 14 février 2017
Le Science Mission Directorate (SMD) de la NASA a publié l’édition 2017 du Research Opportunities in Space and Earth Science (ROSES 2017) sollicitant des propositions de recherche fondamentale et appliquée dans les domaines de l’espace et des sciences de la Terre.
La contribution de la NASA, qui pourra prendre la forme d’un financement, d’accord de coopération, de contrat, ou de transfert inter ou intra agences, pour une période maximale de cinq ans, varient de 100 k$ par an pour des efforts limités et spécifiques comme l’analyse de données, à plus d’un million de dollars par an pour des activités comme le développement d’équipements destinés aux expériences scientifiques.
SECTEUR PRIVÉ
Stéphane Israël remporte la distinction de « Satellite Executive of the Year »
Via Satellite, 15 février 2017
Stéphane Israël, PDG d’Arianespace, a été élu Satellite Executive of the Year par le magazine Via Satellite.
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°17-02.
4 M$ de financements pour le projet de transparence économique de SpaceKnow
SpaceDaily, 10 février 2017
Parabolic Arc, 12 février 2017
La société SpaceKnow, fondée en 2013 avec l’objectif affiché de rendre l‘économie mondiale plus transparente en suivant les tendances économiques via l’analyse d’imagerie satellitaire (SpaceKnow collabore avec DigitalGlobe), a obtenu 4 M$ lors d’une levée de fonds de série A organisée par BlueYard Capital, portant la totalité des financements de la société à environ 5,5 M$.
Ces financements devraient être utilisés pour augmenter les recrutements, renforcer les activités de la société aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, et continuer le développement du logiciel SpaceKnow Artificial Intelligence destiné au suivi économique depuis l’espace.
MAINTENANCE EN ORBITE
Début de la mission Raven de démonstration technologique de rendez-vous autonome
Spacedaily, 15 février 2017
Le module technologique Raven, lancé à bord du vol SpaceX d’approvisionnement de l’ISS, devrait être fixé à l’extérieur de l’ISS dans les prochains jours afin de tester des technologies fondamentales permettant le rendez-vous autonome dans l’espace (sans aucune intervention humaine) et de renforcer les capacités de navigation relative et d’amarrage de la NASA.
Les données obtenues via cette mission de démonstration, développée et gérée par la Satellite Servicing Projects Division (SSPD) du centre spatial Goddard, devraient trouver des applications pour la mission Restore-L de ravitaillement en orbite du satellite gouvernemental d’observation de la Terre Landsat 7, ainsi que pour différents systèmes de la mission Journey to Mars.
Article connexe précédemment publié : Bulletin d’actualité Espace n°16-27.
TECHNOLOGIE
La NASA dégage un budget de 30 M$ pour le lancement de deux nouveaux instituts de recherche sur la bio-production et les infrastructures spatiales
Space.com, 17 février 2017
PRNewswire, 16 février 2017
La NASA a entériné la création de deux instituts de recherche multidisciplinaires dirigés par des universités (Space Technology Research Institute-STRI) portant sur l’extension de la présence humaine dans le système solaire. Ces instituts, pour chacun desquels la NASA prévoit d’allouer jusqu’à 15 M$ sur cinq ans, seront financés par le Space Technology Mission Directorate (STMD) de la NASA et auront pour objectif de développer des nouvelles technologies respectivement dans les domaines de la bio-production et des infrastructures spatiales :
le Center for the Utilization of Biological Engineering in Space (CUBES), dirigé par Adam Arkin, professeur de bio-ingénierie à l’université de Californie (Berkeley), devrait étudier l’utilisation de microbes destinés à la production de nourriture, de carburant, de matériaux et de médicaments afin d’accroître l’autosuffisance des astronautes lors de mission de longue durée en espace lointain ;
l’Institute for Ultra-Strong Composites by Computational Design (US-COMP), dirigé par Gregory Odegard de l’université technologique du Michigan, visera à développer, via une collaboration avec l’industrie portant sur le recours à la technologie des nanotubes de carbone, un matériau extrêmement résistant et léger destiné à la prochaine génération de véhicules, d’habitats et de systèmes d’exploration.
Sélection des deux finalistes du projet de récupération d’oxygène de la NASA
Spacedaily, 15 février 2017
La NASA a sélectionné, dans le cadre du programme Next Generation Life Support Spacecraft Oxygen Recovery project, les propositions de Honeywell Aerospace et UMPQUA Research Co pour développer des technologies de récupération d’oxygène destinées à la respiration des astronautes lors des missions de longues durée dans l’espace lointain.
Un montant de 2 M$ pendant deux ans sera ainsi investi par la NASA pour concrétiser ces projets en un système intégré complet qui sera ensuite testé par l’agence, le but étant d’atteindre un taux de récupération d’au moins 75 % (le système actuellement utilisé dans l’ISS ne permet de récupérer que 50 % de l’oxygène du dioxyde de carbone expiré, le reste de l’oxygène nécessaire aux astronautes étant transporté depuis la Terre).
Vingt équipes sélectionnées par la NASA pour le Space Robotics Challenge
Space Daily, 8 février 2017
Dans le cadre du concours Space Robotics Challenge, la NASA a sélectionné vingt équipes (sur un total de 92 équipes en provenance de treize Etats différents) qui recevront 15 k$ pour participer à la phase suivante de la compétition, la final Virtual Competition, programmée en juin.
Le Space Robotics Challenge, géré par le Marshall Space Flight Center en Alabama, offre une récompense d’un million de dollars à l’équipe qui développera des capacités de dextérité d’un robot humanoïde pouvant assister les astronautes en préparation des missions futures d’exploration en espace lointain. Il rentre dans le cadre du programme Centennial Challenges du Space Technology Mission Directorate de la NASA.
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Ambassade de France aux États-Unis d’Amérique
Service Spatial – Bureau du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg