Science must go on

Les universités de la région de la Nouvelle-Orléans ont subi des dommages irrémédiables du fait du cyclone Katrina. On ne compte plus les collections perdues (cellules souches, papillons, insectes), les banques de données, cahiers de terrain ou de laboratoire détruits, ni les matériels endommagés. Pour certaines équipes, ce sont des dizaines d’années de recherche qui ont été réduites à néant, malgré les efforts parfois héroïques des chercheurs pour soustraire leurs outils de travail à l’inondation.
Mais la communauté scientifique s’organise. Déjà, de nombreuses unités de recherche ont trouvé asile dans des universités réparties sur tout le territoire des Etats-Unis et ont pu reprendre leurs activités. Quant aux grands organismes fédéraux de financement, ils viennent de décider d’assouplir leurs règles d’attribution de crédits. Ainsi, la National Science Foundation a prorogé d’un an les subventions qui venaient à expiration en septembre et en octobre 2005 et dont bénéficiaient les chercheurs des trois Etats sinistrés.

Source :

https://www.sciencemag.org/cgi/reprint/309/5743/1980.pdf ; https://www.latimes.com/news/printedition/asection/la-sci-research23sep23,1,6497635.story

Pour en savoir plus, contacts :

– le campus de Tulane après le passage de Katrina : https://www.tulane.edu/katrinaphotos/index.htm
– Sites Web des universités : https://www.tulane.edu, https://www.lsu.edu, https://www.uno.edu
Code brève
ADIT : 29724

Rédacteur :

Philippe Jamet, [email protected]

Partager

Derniers articles dans la thématique