Bulletin d’actualité Espace n°16-23

Bulletin d’actualité rédigé par le Bureau du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg à Washington D.C. (Norbert Paluch, Isabelle Robert-Strebel)

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POLITIQUE

La Maison Blanche lance une initiative sur les petits satellites
Via Satellite, 14 octobre 2016
Spacenews, 21 octobre 2016
Satnews, 24 octobre 2016
Parabolic Arc, 21 octobre 2016

Le bureau des politiques de science et de technologie de la Maison Blanche (OSTP) a annoncé la Harnessing the Small Satellite Revolution to Promote Innovation and Entrepreneurship in Space initiative, destinée à promouvoir le développement de petits satellites par les secteurs public et privé et à rassembler au sein d’un même cadre, différents projets de la NASA, du Pentagone et d’autres agences gouvernementales.
Cette initiative englobe un certain nombre de mesures dont certaines avaient d’ailleurs d’ores et déjà fait l’objet d’une annonce :
• allocation d’un budget de 30 M$ par la NASA pour le soutien des partenariats publics-privés, comprenant 20 M$ pour l’achat de données d’observation de la Terre issues de constellations privées de petits satellites et 5 M$ pour le développement des technologies de constellation de petits satellites ;
• attribution d’un contrat de sept mois à la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) pour accéder aux données d’imagerie de la startup Planet (Cf. Bulletin actualité Espace n° 16-21) ;
• création par la NASA d’un “institut virtuel” dédié à la recherche sur la technologie des petits satellites (cf. infra) et standardisation de la gestion des missions de petits satellites pour réduire les difficultés administratives ;
• développement de l’initiative CIBORG par la NGA et la General Services Administration (Cf. Bulletin actualité Espace n° 16-21) ;
• attribution de deux contrats par la NOAA à GeoOptics et Spire Global (Cf. Bulletin d’actualité Espace n°16-20) ;
• renforcement du rôle du Bureau du commerce spatial au sein du Département du Commerce pour la coordination des politiques d’octroi de licences, de contrôle et de promotion à l’exportation ;
• organisation de deux concours d’innovation dans l’analyse d’images (le Multi-View Stereo 3D Mapping Challenge et le Functional Map of the World Challenge) par l’Intelligence Advanced Research Projects Activity (IARPA).

INTERNATIONAL

Deuxième réunion du dialogue spatial civil entre les Etats-Unis et la Chine
Spaceref, 25 octobre
Space Daily, 26 octobre 2016
Parabolic Arc, 25 octobre 2016

Le 20 octobre 2016 s’est tenue à Washington la deuxième réunion du dialogue spatial civil, conduite par le Département d’Etat (avec la participation de la NASA, de la NOAA, de la FAA, du U.S. Geological Survey et du Département de la Défense) et la CNSA (China National Space Administration). Les deux délégations ont en particulier discuté de la poursuite de leurs échanges dans les domaines des sciences de la Terre et de l’Univers, de la météorologie spatiale et de la météorologie de l’espace, des débris spatiaux et de la sécurité des vols spatiaux, ainsi que de la durabilité à long terme des activités spatiales.
La troisième réunion du dialogue devrait de tenir en Chine en 2017.

Interrogations sur la politique américaine en matière de lancement de satellites américains commerciaux par l’Inde
Site du comité de la science, de l’espace et de la technologie de la Chambre des Représentants, 21 octobre 2016
Parabolic Arc, 23 octobre 2016

Après une première requête en juillet dernier, les présidents du comité de la science, de l’espace et de la technologie de la Chambre des représentants Lamar Smith (républicain, Texas) et du sous-comité spatial Brian Babin (républicain, Texas) ont réitéré leur demande d’information au sujet des conséquences éventuelles de la récente intégration de l’Inde au régime de contrôle de la technologie des missiles (MTCR) sur la politique actuelle des Etats-Unis concernant le lancement de satellites commerciaux américains par des fusées indiennes.

SÉCURITÉ ET DÉFENSE

Quel avenir pour les petits satellites pour les missions du DoD ?
Spacenews, 25 octobre 2016
Via Satellite, 21 octobre 2016

Quelques jour après que Doug Loverro, Deputy Assistant Secretary of Defense for Space Policy, eut indiqué que les petits satellites étaient susceptibles de permettre le renforcement de la résilience dans l’espace, David Hardy, U.S. Air Force Assistant Deputy Under-Secretary, tout en relevant les progrès considérables du secteur privé dans le développement de petits satellites, tant au niveau des capacités technologiques qu’au niveau des coûts de développement, s’est montré quelque peu réservé, lors du Hosted Payload and Smallsat Summit qui s’est tenu à Washington le 20 octobre, sur la possibilité à court terme d’y recourir pour mener à bien les missions exigeantes nécessaires dans le cadre de la défense nationale.

Transfert du Space Surveillance Telescope du Nouveau Mexique vers l’Australie
Spacenews, 19 octobre 2016
National Defense Magazine, 18 octobre 2016

La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), qui testait le Space Surveillance Telescope (SST) au Nouveau Mexique depuis plusieurs années, va transférer son exploitation à l’Air Force Space Command. Le SST, capable de suivre 10 000 objets en orbite à la fois sera ensuite déplacé en Australie, où il sera utilisé conjointement par l’Air Force Space Command et l’Australian Royal Air Force de façon opérationnelle d’ici 2020, dans le cadre d’un accord bilatéral conclu en 2013, afin de combler un déficit de connaissance situationnelle dans l’hémisphère sud. La NASA est actuellement en cours de discussion avec l’Australie afin de conserver un accès au télescope pour l’observation des astéroïdes (une autre mission du SST) une fois le transfert vers l’Australie effectué (le SST a découvert 3600 nouveaux astéroïdes, quatre comètes et 69 objets près de la Terre).
Le coût du programme SST est estimé à 150 M$ pour le télescope, sa caméra principale et une deuxième caméra plus sensible, dont la technologie permet de détecter des objets bien plus nombreux et plus petits que ne le permet actuellement le Ground-based Electro-Optical Deep Space Surveillance (GEODSS) de l’Air Force.

La Défense passe un contrat de connaissance situationnelle spatiale à Applied Defense Solutions
Spacenews, 31 octobre 2016
L’Air Force a attribué un contrat d’un an (avec deux options d’un an) à Applied Defense Solutions, Inc. pour des services de connaissances situationnelles spatiales (SSA). La société devrait s’associer avec des équipes de Lockheed Martin, Pacific Defense Solutions (Hawaii) et Kratos RT Logic (Colorado) afin de fournir un service de suivi précis d’objets spatiaux définis par la Défense (jusqu’à 200) sur la base d’au moins 10 capteurs, dont la moitié devront être situés hors du territoire continental des Etats-Unis.
Le contrat pourrait s’élever à 38,5 M$.

Les missions de la navette spatiale en lien avec la défense
Space.com, 26 octobre 2016
Entre 1981 et 2011 cinq navettes spatiales ont effectué 135 missions pour le transport d’astronautes vers l’orbite basse, la conduite d’expérience en orbite, l’étude de la Terre ou le largage de satellites. Le magazine en ligne SpaceCom revient sur la dizaine de missions de la navette qui auraient été programmées entre 1982 et 1992 en lien avec la Défense américaine.

LANCEURS ET LANCEMENTS

Succès de la reprise des vols du lanceur Antares d’Orbital ATK
Air-cosmos, 18 octobre 2016
Space.com, 17 octobre 2016
Space Daily, 17 octobre 2016
Spacenews, 17 octobre 2016
Spaceflight Insider, 18 octobre 2016

Le 17 octobre, une nouvelle version de la fusée Antares d’Orbital ATK (modèle 230, équipé de moteurs russes RD-181 en lieu et place des moteurs ukrainiens AJ26 utilisés lors du dernier vol, le 29 octobre 2014, lequel s’était soldé par un échec) s’est élancée depuis la base Wallops de la NASA en Virginie avec à son bord le véhicule Cygnus chargé de 2,4 tonnes de fret à destination de la station spatiale internationale (mission OA-3). La remise à niveau de la base de lancement après le précédent échec d’Antares avait coûté 15 M$. Le véhicule Cygnus devrait quitter la station spatiale à la fin du mois de novembre, après avoir largué plusieurs cubesats.
La prochaine mission de desserte de la station par Orbital ATK (via le Cygnus CRS-07) est prévue pour le 30 décembre. Pour mémoire, après l’explosion en octobre 2014, Orbital ATK avait repris les missions de fret vers la station spatiale en décembre 2014 depuis Cap Canaveral, en recourant à un lanceur Atlas V d’United Launch Alliance.

Vers un financement public de 5 M$ pour une mise à niveau du pas de tir de Floride de SpaceX ?
Parabolic Arc, 19 octobre 2016
Space Florida, l’agence de développement économique spatial de l’Etat de Floride, chercherait à obtenir 5 M$ de la part du Florida Department of Transportation afin d’aider SpaceX à financer la phase 2 des activités de rénovation du pas de tir 39A du Kennedy Space Center, que SpaceX loue à la NASA et destine au Falcon Heavy. Cette aide pourrait être liée à la destruction du Falcon 9 sur le pas de tir 40 le mois dernier, la société californienne envisageant d’utiliser le pas 39A dès le mois de novembre pour les prochains lancements de Falcon 9 pendant la réparation du complexe 40.

Le secteur privé décide de se pencher sur l’établissement de standards pour la sécurité des passagers des vols commerciaux habités
Spacenews, 28 octobre 2016
Alors que le Congrès a étendu jusqu’en octobre 2023 la période dite d’apprentissage, laquelle gèle la faculté de la FAA à développer des réglementations liées à la sécurité pour les passagers de vols spatiaux commerciaux, ASTM International, une organisation fondée en 1898 développant des standards industriels sur une base volontaire, a décidé, lors d’une réunion rassemblant une cinquantaine de personnes issues d’une trentaine de sociétés privées de mettre sur pied un comité chargé d’établir des standards et des feuilles de route en lien avec des activités telles que la sécurité des passagers de vols habités commerciaux, les spatioports ou la gestion du trafic spatial.

STATION SPATIALE INTERNATIONALE ET VOL HABITÉ EN ORBITE BASSE

Synthèse des programmes post-navette de la NASA de desserte de la station spatiale internationale (vols habités et fret) jusqu’en 2024
Parabolic Flight, 24 octobre 2016
Le journal en ligne Space Parabolic a réalisé un exercice de synthèse des budgets consacrés par la NASA depuis 2010 pour les vols commerciaux vers la station spatiale internationale, ainsi que les missions de fret. Un montant de 8,4 Md$ a été attribué depuis six années pour le développement de capacités de transport habité vers la station, principalement au travers de contrats passés à Boeing (4,8 Md$, CST-100 Starliner) et SpaceX (3,1 Md$, Crew Dragon), Sierra Nevada Corporation ayant reçu $363 M$ (Dream Chaser). La NASA a en outre mobilisé quelque 3 Md$ pour 48 places à bord de vaisseaux Soyouz à destination de la station de 2011 à 2018, le prix unitaire du ticket russe pour l’espace étant passé de 37,7 M$ en 2011 à 82 M$ en 2018. Les délais rencontrés dans le développement des capacités américaines de transport d’astronautes de la station, pour lesquels la NASA et l’administration actuelle estiment que les coupes budgétaires du Congrès ne sont pas sans lien, même si aujourd’hui Boeing et SpaceX font face à des difficultés technologiques également génératrices de retard, ont induit d’importants surcoûts.
Deux programmes ont été lancés par la NASA pour les missions de fret : Commercial Orbital Transportation Services (COTS) et Commercial Resupply Services, phases 1 et 2 (CRS). Le programme COTS, d’un montant global de 800 M$, a en particulier permis à SpaceX (financement de la NASA de 396 M$ et financement propre de 454 M$) de développer le propulseur du Falcon 9 et la capsule Dragon, dont le modèle habité est dérivé, et à Orbital ATK (financement de la NASA de 288 M$ et financement propre de 500 M$) de développer le propulseur Antares et le véhicule Cygnus. Dans le cadre du contrat CRS-1, la NASA a commandé à SpaceX un total de 20 missions de véhicules Dragon, pour un montant global estimé à 2,7 Md$, ainsi que 10 missions de véhicules Cygnus, pour un montant global qui pourrait s’élever à 2,4 Md$. En janvier 2016, la NASA a attribué des contrats à SpaceX, Orbital ATK and Sierra Nevada Corporation pour la fourniture d’un minimum de six vols de fret pour chacune des trois sociétés entre 2019 et 2024, avec la possibilité de vols supplémentaires, l’enveloppe globale maximale arrêtée pour ce programme étant de 14 Md$.

OBSERVATION DE LA TERRE

Orbital ATK obtient le contrat de fabrication du satellite de télédétection Landsat 9
Via satellite, 26 octobre 2016
La NASA a passé un contrat de cinq ans à prix fixe estimé à 129,9 M$ avec Orbital ATK pour la fabrication, la conduite des tests en orbite et le soutien aux opérations de mission du satellite de télédétection Landsat 9, dont le lancement est prévu pour décembre 2020. Ce satellite, qui devrait s’inspirer du LEOStar 3, un satellite de classe moyenne en orbite terrestre basse qui avait été utilisé pour le Landsat 8, devrait emporter deux charges utiles gouvernementales.

MÉTÉOROLOGIE

Nouvelle rupture en orbite d’un satellite météorologique DMSP de l’Air Force
Spacenews, 24 octobre 2016
Spaceflight Insider, 27 octobre 2016

Le satellite météorologique DMSP F-12, construit par Lockheed Martin dans le cadre du Defense Meteorological Satellite Program de l’Air Force (DMSP), lancé il y a 22 ans et retiré du service en 2008, s’est rompu (broke up) en orbite. Un seul débris résultant de cet incident, dont la cause est à ce jour encore non établie mais qui pourrait avoir un lien avec l’assemblage de batterie dont il était équipé (cf. infra), aurait été détecté par l’US Air force.
Il s’agit de la troisième destruction en orbite d’un satellite DMSP, après celles du DMSP-F11 (qui avait conduit à la formation de 56 débris catalogués, malgré la procédure de retrait du service qui lui avait été appliquée) et du DMSP F-13 en février 2015 alors toujours en service, provoquant la formation de près de 150 débris. Celui-ci possédait le même assemblage de batterie que le DMSP F-12.
Neuf satellites DMSP lancés entre 1982 et 1997 présentent le même assemblage de batterie sujet potentiel à défaillance, parmi lesquels six sont toujours en orbite, et un seul, le DMSP F-14 est toujours en service. Quatre autres satellites DMSP lancés ultérieurement sont en service, le plus récent, le DMSP F-18, ayant été lancé en 2009. L’Air force avait en outre perdu le contrôle du DMSP F-19 en février dernier à la suite d’une panne d’alimentation à bord, deux ans après son lancement.

SECTEUR PRIVÉ

Résultats financiers d’Intelsat
Spacenews, 28 octobre 2016
Intelsat a enregistré un chiffre d’affaires de 543 M$ pour le 3ème trimestre 2016, un résultat de 7 % inférieur à celui établi pour la même période une année plus tôt. L’opérateur de satellites considère que le marché mondial de bande passante par satellites tendrait à se stabiliser, un prix plancher pour ces services pouvant avoir été atteint. Le chiffre d’affaires pour les services de réseau (Network Services) pour le 3ème trimestre 2016 s’établit à 222 M$, en baisse de 16 % par rapport à la même période en 2015 et 3 % de moins par rapport au 2ème trimestre 2016. Dans ce contexte quelque peu morose, la performance du chiffre d’affaires lié aux activités gouvernementales, 97 M$ pour le 3ème trimestre 2016, soit 2 % de hausse par rapport à la même période en 2015, est à relever. Pour le futur, Intelsat mise en particulier sur ses deux satellites Epic actuellement en orbite (le deuxième, du fait d’un défaut de fonctionnement d’un propulseur rejoint plus lentement que prévu son orbite nominale de fonctionnement et ne devrait être opérationnel qu’en début d’année 2017) et sur les deux satellites Epic suivants dont le lancement est prévu en 2017.

Iridium ouvre une renégociation avec ses créanciers
Spacenews, 31 octobre 2016
Tout en considérant que la constellation Iridium actuelle, en service depuis quelques 19 années, demeure opérationnelle en dépit de la perte de deux satellites cette année, la direction de la société du même nom s’inquiète des délais de lancement de la constellation de nouvelle génération. Avec l’explosion au sol d’un Falcon 9 le 1er septembre, lequel doit mettre en orbite sept grappes de dix satellites Iridium Next, la société table désormais sur une mise en service opérationnelle de la nouvelle génération de satellite au plus tôt mi-2018, au lieu de début 2018, un retard qui ne sera pas sans conséquences sur les recettes de la société, qui prévoyait entre autres, avec le calendrier de lancement initial, des entrées financières d’un montant estimé à 47 M$ correspondant à la fourniture de services de suivi d’aéronefs commerciaux.
La situation financière de la société apparaît tendue, d’autant qu’au 30 septembre 2016, la société était encore redevable du paiement à Thales Alenia Space d’un montant de 728 M$ (sur un total de 2,3 Md$ pour les 81 satellites de la constellation Iridium Next) et du paiement à SpaceX d’un montant de 129 M$ (sur un total de 468 M$). Il est toutefois à noter que les délais de lancement ont induit une relaxation du calendrier de paiement (réduction en 2016 des dépenses de la société d’environ 100 M$, à un niveau qui se situerait entre 400 M$ ou 450 M$).
Pour faire face à cette situation, la société a ouvert des discussions avec neuf entités commerciales de crédits ainsi qu’avec les autorités françaises, qui ensemble fournissent un crédit de 1,8 Md$, afin d’assouplir les conditions d’emprunt (selon les termes actuels, la société doit par exemple faire passer la réserve de trésorerie dédiée au remboursement de sa dette en 2017 de 113 M$ à 189 M$).

TECHNOLOGIE

L’institut virtuel des petits systèmes spatiaux de la NASA opérationnel début 2017
Parabolic Arc, 21 octobre 2016
La NASA a annoncé le lancement opérationnel en début d’année 2017 du Small Spacecraft Systems Virtual Institute (S3VI), au sein du Ames Research Center en Californie. Cet institut virtuel, destiné à améliorer le développement des petits systèmes spatiaux (R&T notamment dans le domaine de la propulsion), qui devrait fonctionner en étroite coordination avec les initiatives telles que le Cube Quest Challenge ou la CubeSat Launch Initiative), offrant des opportunités de lancement pour les étudiants et industries comme charges utiles secondaires sur les lancements de la NASA.

ÉDUCATION

Cinq projets universitaires sélectionnés dans le cadre du Cube Quest Challenge de la NASA
Parabolic Arc, 25 octobre 2016
La NASA a attribué 30 k$ à chacune des cinq équipes vainqueurs (pour sept candidats) du troisième tournoi (sur les quatre Ground Tournaments) du concours de petits satellites Cube Quest Challenge, supervisé par le Ames Research Center de la NASA en Californie. Ce concours relève du Centennial Challenges program de la NASA, destiné à soutenir des équipes dans la conception et la fabrication de cubesats pour des missions cislunaires et des missions plus lointaines. L’issue du dernier Ground Tournament en février 2017 permettra de sélectionner trois projets universitaires qui pourront bénéficier d’une opportunité d’emport lors du premier vol inhabité de la capsule Orion, Exploration Mission-1 (EM-1) prévu pour 2018. Les cinq équipes sélectionnées sont Fluid & Reason (Florida), Cornell University (New York), l’université du Colorado, le MIT et l’université de Californie.

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Ambassade de France aux États-Unis d’Amérique
Service Spatial – Bureau du https://fscience-old.originis.fr/wp-content/uploads/2023/06/GLOC_Oslo_Norway_S2_27juillet2022_web-2-1.jpg

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