Brèves environnement juin 2020 – Biologging et modèles climatiques

environnement-bilan-2018

Climat

Des scientifiques spécialistes de l’atmosphère identifient l’air le plus pur sur Terre dans une étude inédite.

La professeure Sonia Kreidenweis et son équipe de la Colorado State University ont identifié une région atmosphérique inchangée par les activités humaines dans la première étude visant à mesurer la composition en bioaérosols de l’océan austral au sud de 40 degrés de latitude sud.

Source : https://engr.source.colostate.edu/csu-atmospheric-scientists-identify-cleanest-air-on-earth-in-first-of-its-kind-study/

Les nuages pourraient être la clé de meilleurs modèles climatiques.

Les dernières générations de modèles climatiques suggèrent un réchauffement plus intense que prévu. Une équipe internationale dirigée par Gerald Meehl du National Center for Atmospheric Research a examiné la nouvelle série de modèles climatiques et les a comparés avec les générations précédentes.  Cette remise en cause des précédents modèles suggère que les nuages – et les minuscules particules qui les aident à se former dans l’atmosphère – ont un rôle à jouer dans la sous-évaluation du réchauffement.

Source : https://advances.sciencemag.org/content/6/26/eaba1981

L’impact du changement climatique sur les feux de forêt dans l’ouest américain.

Les États de l’ouest américain ont connu une augmentation des grands incendies ces dernières années, avec parfois des pertes humaines dévastatrices et des dommages économiques massifs.

Deux études récentes de Stanford et l’université de Washington confirment que le changement climatique est un « multiplicateur de menace » d’incendies, qui amplifie les facteurs de risques naturels et humains.

Source : https://therevelator.org/climate-change-wildfires-west/

Spatial

Projet ICARUS – Le spatial en renfort de la biodiversité.

La Station spatiale internationale est sur le point de se joindre à l’effort de surveillance de la faune sauvage du monde – et de révolutionner la science du bio-logging, le traçage des animaux.

Une grande antenne et d’autres équipements à bord de l’avant-poste orbital, installés par des astronautes russes en sortie dans l’espace en 2018, sont testés et deviendront pleinement opérationnels cet été. Le système transmettra un éventail de données beaucoup plus large que les technologies de suivi précédentes, en enregistrant non seulement la localisation d’un animal, mais aussi sa physiologie et son environnement. Il aidera les scientifiques et les autres personnes dont le travail nécessite une surveillance étroite des animaux sauvages en déplacement et fournira des informations beaucoup plus détaillées sur la santé des écosystèmes mondiaux.

« C’est une nouvelle ère de découvertes », a déclaré Walter Jetz, professeur d’écologie et de biologie évolutive à Yale, dont le centre travaille sur ce projet. « Nous allons découvrir de nouvelles voies de migration, des exigences en matière d’habitat, des choses sur le comportement des espèces auxquelles nous n’avions même pas pensé. Cette découverte suscitera toutes sortes de nouvelles questions ».

Source : https://www.nytimes.com/

Les agences spatiales américaines, européennes et japonaises mettent en commun leurs données pour étudier les impacts environnementaux du covid-19.

En réponse à la pandémie mondiale de coronavirus (COVID-19), la NASA (National Aeronautics and Space Administration), l’ESA (European Space Agency) et la JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency) ont uni leurs forces pour utiliser la puissance collective de leurs données satellitaires d’observation de la Terre afin de documenter les changements de l’environnement et de la société humaine à l’échelle de la planète.

Source : https://climate.nasa.gov/news/2998/nasa-partner-space-agencies-amass-global-view-of-covid-19-impacts/

Agriculture

Un nouveau projet de loi en faveur du climat dans le secteur de l’agriculture et de l’agroforesterie.

Ce jeudi 4 juin, les sénateurs américains Mike Braun (R-IN), Debbie Stabenow (D-MI), Lindsey Graham (R-SC) et Sheldon Whitehouse (D-RI) ont présenté le Growing Climate Solutions Act, qui permettrait, s’il était adopté, de lever les obstacles pour les agriculteurs et les forestiers souhaitant participer aux marchés du carbone afin qu’ils puissent être récompensés pour leurs pratiques respectueuses du climat. Le projet de loi bénéficie du soutien de l’American Farm Bureau Federation, de la National Corn Growers Association, de l’Environmental Defense Fund, de McDonald’s, de Microsoft et de plus de 40 groupes agricoles, organisations environnementales et entreprises du Fortune 500.

Source : https://www.braun.senate.gov/sites/default/files/2020-06/Growing%20Climate%20Solutions%20Act%20One%20Pager_0.pdf

Biodiversité

Les abeilles domestiques américaines se portent mieux.

https://www.eenews.net/greenwire/2020/06/23/stories/1063440175

Les colonies d’abeilles américaines ont rebondi après une mauvaise année, selon l’enquête annuelle sur l’apiculture. Les apiculteurs n’ont perdu que 22,2 % de leurs colonies l’hiver dernier, du 1er octobre au 31 mars, ce qui est inférieur à la moyenne de 28,6 %, selon l’enquête annuelle du Bee Informed Partnership menée auprès de milliers d’apiculteurs. Il s’agit de la deuxième plus petite perte hivernale en 14 ans d’enquêtes menées par plusieurs universités américaines.

Source : https://www.eenews.net/

Energies renouvelables

Les États-Unis pourraient atteindre 90 % d’électricité propre d’ici 2035 de manière fiable et sans augmenter la facture des consommateurs.

Selon une étude publiée le 8 juin par le Center for Environmental Public Policy de l’université de Californie à Berkeley, les États-Unis pourraient être capables de fournir une électricité propre et sans carbone à 90 % dans tout le pays d’ici 2035, de manière fiable, sans coût supplémentaire pour les factures des consommateurs et sans avoir besoin de nouvelles centrales à combustibles fossiles.

Source : https://gspp.berkeley.edu/news/news-center/the-us-can-reach-90-percent-clean-electricity-by-2035-dependably-and-without-increasing-consumer-bills

Pollution

Le Vermont interdit les sacs plastiques à usage unique.

Le Vermont va de l’avant vers la lutte contre la pollution plastique avec l’interdiction des sacs plastiques à usage unique le 1er juillet afin de réduire la quantité de plastique dans le flux des déchets, bien que certains autres États n’aient reporté leur interdiction par crainte de propager le coronavirus via les sacs réutilisables.

Source : https://www.eenews.net/

 

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